Société

Jean Nève : “Il faut arrêter de multiplier les experts Covid-19 (wallon, FWB, Flandre, etc.)”

BELGA

Le président du Conseil Supérieur de la Santé, Jean Nève, regrette que l’organe ne soit pas consulté dans le cadre de la « Loi Pandémie ». Il dénonce le fait que la loi sur les conflits d’intérêts n’aient toujours pas reçu d’arrêtés d’application, ce qui les rend inapplicables. « Il y a trop de gens qui donnent aujourd’hui des avis et qui n’ont pas toutes les garanties de transparence», dit-il.
Depuis toujours, le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) rend des avis scientifiques et des rapports indépendants. Les autorités le consultent évidemment beaucoup plus régulièrement depuis le début de cette crise (masques, respirateurs, santé mentale, vaccin...).

Ce conseil a-t-il toutefois un avis sur tout ? Peut-il avoir un avis sur tout? Nous avons posé la question au Professeur Jean Nève, Président du Conseil Supérieur de la Santé.
Avant la crise, nous avons toujours été relativement discrets. On sortait des gros rapports qui intéressaient, ou non, la presse, le public ou le corps médical, comme des recommandations de santé, alimentaires, etc. La crise a changé évidemment la donne parce que de nombreux acteurs nous ont fait des demandes « covid ». Mais nous ne voulions pas participer à la cacophonie et restions dès lors discrets. On parlait avec les responsables politiques, Sciensano, l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé). Une des premières questions que l’on nous a posée est celle des masques de protection détruits.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106