INONDATIONS

La CSC appelle le politique à soutenir aussi le secteur économique impacté


Les conséquences des terribles inondations sont dramatiques à plus d’un titre. Le bilan humain est très lourd. La CSC Liège-Verviers-Ostbelgien tient à exprimer son soutien à toutes les familles endeuillées ainsi qu’à tous les sinistrés.

«De très nombreuses personnes ont tout perdu lors de ces intempéries, et, à présent, certaines découvrent que leur entreprise, elle aussi, a été ravagée par les eaux et qu’elles risquent de se retrouver, au mieux, en chômage temporaire, au pire, sans emploi. Le monde politique ne peut pas rester indifférent», s’exclame Jean-Marc Namotte, secrétaire fédéral CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. Plusieurs entreprises ont subi de gros dégâts. En région liégeoise, on pense au chocolatier Galler, à l’usine d’eaux Chaudfontaine, à l’entreprise de construction Bam-Galère ou aux Thermes de Chaudfontaine…pour ne citer qu’elles. C’est en fait toute une région à reconstruire économiquement et socialement parlant.

Une région à reconstruire

En région verviétoise, les plaies sont béantes chez le spécialiste des matériaux polymères Cabot Plastics à Pepinster, à la beurrerie Corman à Goé ou encore dans les emblématiques entreprises du secteur textile comme Depairon, Iwan Simonis ou Traitex. A Eupen, la câblerie a été très lourdement touchée elle aussi. Et cette liste est loin d’être exhaustive. En outre, un peu partout, diverses PME, notamment de l’Horeca, secteur déjà particulièrement éprouvé par le Covid, et de nombreux commerces ont été dévastés par ces crues torrentielles.

Certaines installations doivent être reconstruites partiellement, parfois entièrement : les activités ne pourront pas reprendre avant quelques jours pour les unes, plusieurs semaines voire des mois pour les autres! D’ores et déjà, les délégués s’affairent afin de trouver les meilleures solutions possibles pour soutenir les travailleurs.

«Les différents niveaux de pouvoir doivent prendre la mesure de la situation, insiste Jean-Marc Namotte. Les travailleurs, dont certains ont, en plus, déjà subi les conséquences du Corona, doivent être soutenus financièrement : la CSC réclame pour eux mieux que le simple chômage temporaire classique. On est ici devant une catastrophe sans précédent !»  La CSC appelle aussi les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour permettre aux entreprises de redémarrer dans les meilleurs délais : «il en va de l’avenir de très nombreux travailleurs et de leur famille».

 

R.K.