Vérité scientifique contre vérité judiciaire: l’ADN innocentera-t-il Omar Raddad ?
Omar Raddad, qui réclame une révision de sa condamnation en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, s'exprime aux côtés de son avocate Sylvie Noachovitch devant le ministère de la Justice le 01 décembre 2008 à Paris avant d'y être reçu par un conseiller de la Garde des Sceaux. Condamné à 18 ans de réclusion, M. Raddad, aujourd'hui âgé de 46 ans, a bénéficié d'une libération conditionnelle le 04 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac. AFP PHOTO MEHDI FEDOUACH (Photo by MEHDI FEDOUACH / AFP)
Rebond spectaculaire dans l’une des affaires les plus énigmatiques de l’histoire criminelle: le meurtre, le 23 juin 1991, de Ghislaine Marchal (65 ans), la veuve d’un riche équipementier automobile français. Une requête en révision vient d’être déposée par la défense. Elle s’appuie sur des expertises génétiques pouvant innocenter Omar Raddad. Nonobstant certains éléments troublants, l’ancien jardinier de la victime a été condamné pour cet homicide à 18 ans de réclusion criminelle. Défendu à l’époque par le célèbre avocat Jacques Vergès, Omar Raddad (27 ans au moment des faits) a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle accordée par Jacques Chirac le 10 mai 1996. Il se bat depuis pour prouver son innocence. Mirage de la science ou tournant décisif, suffira-t-il de quelques traces d’ADN pour résoudre l’énigme ? Une décision est attendue début septembre.
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