Société

#MeTooInceste : Plus de 1.200 appels et un tabou toujours pas inscrit dans le Code pénal

AFP

Trois ans après l’hashtag #Metoo qui a permis aux femmes de délier la parole au sujet des violences sexuelles, l’ouvrage de Camille Kouchner, « la Familia Grande », paru en janvier dernier et mettant en cause le politologue Olivier Duhamel, crée un nouveau mouvement de prise de parole publique massif. La déflagration est libératrice pour les victimes d’abus sexuels sur mineurs. Quelques mois plus tard, c’est Coline Berry Rojtman qui porte plainte contre son père, l’acteur Richard Berry (70 ans) pour « des faits de viols et d’agressions sexuelles incestueux et pour corruption de mineure ». Selon l’OMS, 96% des agressions incestueuses sont perpétrées par des hommes. En Belgique, pour l’année 2019, l’Asbl SOS Inceste Belgique compte 1.255 appels téléphoniques et 61 nouveaux dossiers ouverts. Ces chiffres risquent d’exploser en 2020 à cause du confinement. Mais il n’est en outre toujours pas criminalisé en tant que tel.

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