En 1996, l’affaire Dutroux révèle aux yeux du grand public les atrocités sexuelles qui peuvent être commises sur des enfants. Elle relance aussi le débat sur la façon de traiter ou non les psychopathes qui basculent dans l’agir criminel. Vingt-cinq ans plus tard, Marc Dutroux a-t-il pris conscience en prison de ses fautes commises ? La réponse scientifique est négative. Dans un processus d’amendement éventuel, la prison, qui est pourtant la punition extrême pour un individu, ne fonctionne pas avec les psychopathes. Explications.