Société

Manifestation devant le siège de Pfizer à Bruxelles

D.R.

Samedi, plus de 800 personnes venues des quatre coins de Belgique se sont rassemblées devant le siège de Pfizer à Bruxelles pour dénoncer à la fois le manque de liberté et  s’opposer à la troisième dose prochainement programmée. Le docteur Bouillon, organisateur de cet évènement a laissé la parole aux médecins, infirmières, personnel de l’Horeca, enseignants et mouvance citoyenne dont les membres des gilets jaunes de France. En colère, les groupes scandaient « reprenons nos droits et stop à la manipulation des médias. Ils ont oublié de nous laisser notre choix ».

Si la troisième dose de vaccination de Pfizer a été lancée aux Etats-Unis, l’Europe entend bien la booster. Ce samedi, les manifestants ont voulu montrer leur opposition.  Chacun doit pouvoir être libre de son choix sans pour autant être puni, discriminé, voire licencié. C’étaient les maîtres mots des manifestants. Ils critiquaient les médias traditionnels qui auraient uniquement relayé l’information pour influencer la population à se faire vacciner.

Le docteur Pascal Sacré (https://www.pascalsacre.be/448284754) a pris la parole pour dénoncer les actions qui sont menées contre les médecins à l’hôpital. Ils seraient obligés de garantir la vaccination complète du patient pour les admettre en soin. Une situation fort critiquée dans la manifestation. Le docteur Pascal sacré dans son discours ajoute qu’il y a deux ans, ce genre d’action aurait été condamnée. « Tout médecin doit pouvoir soigner sans être manipulé par quoi que ce soit pour le principe d’une campagne de vaccination. Notre devoir est de nous occuper de nos patients qu’ils soient ou non vaccinés » Il termine en expliquant qu’il a posté sur son site, les informations nécessaire à l’utilisation de l’Ivermectine qui reste encore controversée. Ce traitement reste en suspens des autorités de la santé.

L’Ivermectine est un traitement très tôt conseillé en Belgique par le virologue, Marc Wathelet, présenté comme un lanceur d’alerte. Quelques mois auparavant, Il s’était exprimé dans « Le spécialiste », le magazine traitant de l’actualité des médecins spécialistes. « L’Ivermectine est très différente de l’hydroxychloroquine. C’est une molécule beaucoup plus efficace et, par ailleurs, déjà utilisée dans certains pays à la fois à titre préventif et comme norme de soins pour les formes modérées et graves de la maladie. Aux États-Unis, le Dr. Pierre Kory a récemment témoigné de l’efficacité de l’Ivermectine devant le Comité sénatorial de la sécurité intérieure.  Ils sont les auteurs d’un manuscrit passant en revue tous les essais cliniques terminés (https://tinyurl.com/yyqbq8gw).

Je recommande dès lors, la conduite d’un essai clinique de toute urgence portant sur l’Ivermectine, à la fois comme méthode prophylactique et pour le traitement des formes sévères de la Covid-19. Indéniablement, ce médicament représente une opportunité exceptionnelle de délivrer la Belgique et le monde du SARS-CoV-2. Ne la gaspillons pas ; ne manquons pas cette opportunité offerte par une molécule présentant un profil de sécurité aussi exemplaire. Et puis même s’il devait s’avérer que ce médicament est inefficace contre la Covid-19, ce qui paraît extrêmement improbable compte tenu des preuves existantes, aucun préjudice significatif n’aura été occasionné. »

Un manifestant en colère. D.R.

Un médicament dont l’efficacité reste à démontrer

Selon le constat de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), « c’est un traitement utilisé contre la gale qui suscite l’intérêt pour un repositionnement thérapeutique contre la Covid-19. Toutefois, son efficacité contre la maladie reste encore à démontrer»

A la manifestation, Anne, vétérinaire wallonne a voulu, elle aussi démontrer l’efficacité de cette molécule. Elle se confiait :

« -Depuis 2012, j’ai découvert d’autres recherches probantes qui ont permis de reconnaitre l’effet de l’Ivermectine sur tous les virus ARN : EBOLA et ZIKA par exemple. La polémique s’est dirigée vers hydroxychloroquine que préconisait le professeur Raoult en France, principalement pour les effets secondaires. J’ai étudié de nombreuses publications et j’en ai conclu que l’Ivermectine était efficace contre le virus Covid-19. En tous les cas, je pratique depuis 30 ans la médecine vétérinaire et je peux dire que le médicament est sans danger. Sauf pour une catégorie de chiens qui ont un code génétique différent. En médecine humaine, ce code génétique n’existe pas. Le docteur Sacré préconise cette molécule ainsi que d’autres praticiens belges. Des études belges ont été faites pour prouver l’efficacité mais n’ont pas été retenues. Au Brésil et en Argentine, les chercheurs l’ont testé sur des patients et ont remarqué un taux de guérison supérieur à ceux qui recevaient le vaccin. D’après ma lecture, on ne sait pas si sa prise est quotidienne ou non ».

A la recherche d’un million de signatures

La vaccination obligatoire au covid19 de certains corps de métiers est considérée par les manifestants comme une atteinte à la liberté, à la démocratie et un manque de responsabilité des autorités de la santé. Dans le cortège, un homme portait une pancarte dans son dos, traduisant de ce qu’il lui était arrivé. Le vaccin lui a provoqué un infarctus puis une leucémie alors qu’il était en bonne santé !

Le Dr David Bouillon rappelait qu’il était fort inquiet du manque de dispositif pour analyser le sang comme le gouvernement monégasque l’avait instauré en juin 2021. Lorsque les patients sont vaccinés, il constate qu’il n’y a pas de suivi d’évaluation ainsi que de statistiques d’effets secondaires. D’autres mouvances citoyennes ont souhaité déposer des pétitions pour se présenter au Parlement fédéral belge. Ils souhaitent obtenir 1 million de signatures pour dénoncer le manque de liberté et une santé pour tous.

Hafida Benyacoub