COVID-19

L’UCM estime injustifiée l’urgence du énième Codeco annoncé ce vendredi


C’est dit, un nouveau Codeco, le troisième en quinze jours, est annoncé  “en urgence” ce vendredi matin. Il ferait suite à l’alarmant rapport des experts du GEMS qui préconisent de (re) serrer la vis. L’Union des Classes moyennes (UCM) n’a pas manqué de réagir après que la rumeur d’un nouveau durcissement des mesures qui pourraient être déposées sur la table des “négociations” du Comité de Concertation. L’UCM dénonce une gestion de crise “erratique”.

Le remède deviendrait pire que le mal.

Pas sérieux. La formule circule partout depuis le début de l’après-midi et l’annonce d’un probable nouveau Codeco, une semaine à peine après l’entrée en vigueur des dernières mesures annoncées par de le dernier Codeco, le 26 novembre dernier.

“Trois comités de concertation en deux semaines: ce n’est pas sérieux. Les mesures ne peuvent être efficaces que si elles sont justifiées, compréhensibles et réalistes. Ce n’est plus le cas”, estime l’UCM qui souligne encore que si les indicateurs de l’épidémie restent dans le rouge, leur progression n’est plus exponentielle. Selon l’UCM, “Le remède deviendrait pire que le mal”.

Il n’est plus question de prendre des mesures qui épargnent l’économie.

En effet, la croissance de tous les indicateurs est bien plus faible sur la dernière période de sept jours qu’elle ne l’était sur celle des sept jours précédents. “Dans le contexte actuel de football panique, de manque d’anticipation et de cohérence, il n’est plus question de prendre des mesures qui épargnent l’économie. Chaque Comité de concertation est anxiogène et sape le moral de la population. Une fermeture des écoles aurait évidemment de lourdes conséquences sur le monde du travail”, poursuit l’UCM.
Enfin, l’Union rappelle aux décideurs politiques que si les épidémiologistes sont dans leur rôle en réclamant le retour à un “quasi-confinement”, eux doivent prendre en compte d’autres paramètres.

Selon l’UCM, il n’est “pas pensable d’imposer à nouveau des restrictions” dans les secteurs déjà victimes de la crise depuis presque deux ans”. “Le commerce et l’horeca se sont adaptés. Les métiers de contact ne semblent pas visés cette fois, alors qu’ils ont dû fermer il y a un an. Cela reflète la légèreté coupable avec laquelle on a parfois empêché des hommes et des femmes de travailler et de gagner leur vie”, estime-t-elle.

 

R.K. avec Belga