Police officers detain a photojournalist during an opposition rally to protest the official presidential election results in Minsk, Belarus, Saturday, Sept. 26, 2020. Hundreds of thousands of Belarusians have been protesting daily since the Aug. 9 presidential election. (AP Photo/TUT.by)
Jamais le nombre de journalistes emprisonnés dans le monde n’a été aussi élevé, c’est ce dénonce ce jeudi le Comité de protection des journalistes (CPJ) basé à New York. L’association dénonce depuis 40 ans les meurtres, emprisonnements, violences, censures et menaces à l’encontre des journalistes. LE CPJ dénombre dans son rapport annuel 50 journalistes emprisonnés en Chine, 26 en Birmanie, 25 en Egypte, 23 au Vietnam et 19 au Bélarus. Au total, 293 reporters à travers le monde sont derrière les barreaux en date du 1er décembre 2021.
Dans son rapport annuel, Le Comité de protection des journalistes, association financée par des dons privés, dénonce un chiffre record de journalistes emprisonnés dans le monde. La Chine et la Birmanie représentent à elles seules un quart des 293 reporters derrière les barreaux. Le CPJ dénombré cette année 50 journalistes emprisonnés en Chine, 26 en Birmanie, 25 en Egypte, 23 au Vietnam et 19 au Bélarus. A cela, on peut ajouter les journalistes emprisonnés en Arabie saoudite, en Iran, Turquie, Russie, Ethiopie et en Érythrée. Soit 293 journalistes en prison dans le monde à la date du 1er décembre 2021, un nouveau record après en avoir compté 280 en 2020.
L’association a également comptabilise 24 journalistes tués cette année dans le monde, parmi lesquels 19 en représailles à leur travail, d’abord au Mexique et en Inde. « C’est la sixième année consécutive que le CPJ recense un nombre record de journalistes emprisonnés dans le monde », a dénoncé son directeur Joel Simon par voie de communiqué.
L’association cite encore les cas de la Chine et de sa politique répressive à Hong Kong et au Xinjiang, du coup d’Etat en Birmanie, de la guerre dans le nord de l’Ethiopie ou encore du Bélarus.
« Mettre en prison des journalistes qui rapportent des informations est la marque de fabrique d’un régime autoritaire », a fustigé M. Simon, trouvant « particulièrement terrifiant que la Birmanie et l’Ethiopie aient si brutalement refermé la porte à la liberté de la presse ».
« Le Mexique reste le pays du continent américain le plus meurtrier pour les reporters avec trois journalistes tués en représailles directes à leurs reportages », fustige le CPJ, qui dit enquêter également sur six autres meurtres.
Dans son rapport, le CPJ considère que le nombre de journalistes emprisonnés « est le reflet de l’intolérance croissante dans le monde pour le journalisme indépendant dans un contexte de bouleversements politiques et de répressions des médias ».
Avec Belga
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