Politique

Rémunérations du DG : les administrateurs de la Cile informés des investigations de la justice

Le conseil d’administration de l’intercommunale liégeoise des eaux (Cile) a pris connaissance des informations livrées aux enquêteurs de l’Office central pour la répression de la corruption. La visite des enquêteurs s’inscrit dans le cadre d’investigations sur la légalité de la solution dégagée pour aligner le salaire du directeur général sur la limite de 245.000 euros fixée par le décret wallon de 2018. Ce dernier devrait bientôt être entendu par les enquêteurs, mais il se dit serein et affirme être à la disposition de la justice. Le député wallon, Olivier Biérin (Ecolo) avait interpellé le ministre wallon, Christophe Collignon (Ecolo) sur le cas du patron de la Cile. Dans sa réponse, celui-ci indiquait que sa prédécesseure avait déjà validé les décisions des instances de la Cile en précisant qu’elles portent sur un contrat de travail intuitu personae n’entrant pas dans le périmètre de l’exercice de la tutelle.

Comme nous vous le révélions dans nos précédentes éditions (L-Post du 11/1), le conseil d’administration de la Compagnie intercommunale liégeoise des eaux (Cile) a été informé des informations et dossiers transmis aux policiers de l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC). La demande des fins limiers de la police judiciaire s’inscrit dans le cadre d’investigations portant sur la solution dégagée pour aligner le salaire du directeur général, Alain Palmans sur la limite fixée par le décret wallon de 2018. Pour que celui-ci accepte la réduction de son salaire à 245.000 euros bruts par an conformément au décret et afin d’éviter à la société de devoir payer une indemnité de 3 millions d’euros pour rupture unilatérale de contrat, le conseil d’administration a voté, à l’unanimité, la décision d’octroyer au directeur général une contrepartie équivalente à 10 années de son assurance de groupe. La décision se base sur plusieurs avis juridiques et a été validée par la ministre wallonne de tutelle, Valérie De Bue (MR). Celle-ci avait rappelé que la relation de travail entre le DG et la Cile relevait du droit privé et n’entrait pas dans ses compétences en matière de tutelle.

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