CULTURE

EuroFabrique a fermé ses portes mais tout ne fait que commencer

PARIS. Toute la semaine dernière le Grand Palais Éphémère parisien présentait EuroFabrique. Objectif : Réinventer l’Europe en donnant la parole à la jeunesse européenne, pour interroger l’idée d’Europe et imaginer son futur. Créé avec l’École des Arts Décoratifs – Paris et l’Association nationale des écoles supérieures d’art, EuroFabrique a donné vie à une agora et à une grande école d’art et design européenne fédérant l’énergie et la créativité de jeunes artistes et designers en devenir en provenance de toute l’Europe. Le tout en utilisant principalement des matériaux de réemploi.  EuroFabrique vient de se terminer, mais en vérité ça vient tout juste de commencer. Les 400 étudiants issus de 13 pays présents en sont revenus plus qu’enjoués. Pour celles et ceux qui ont passé 4 jours dans ce grand atelier collectif des écoles d’art européennes, l’intensité de la manifestation semble avoir eu l’effet d’un big bang lançant l’expansion d’un nouvel univers.

EuroFabrique à Paris, ce fut 400 étudiants, réunis durant quatre jours de workshop sous la coupole du Grand Palais Ephémère. Ils étaient issus de 36 écoles et de 13 pays européens, venus présents 19 projets à 2 600 visiteurs au matin du 10 février. Le bilan est positif. Les étudiants des écoles artistiques, et parmi eux des étudiants bruxellois (Lpost 16/12) se sont rencontrés, confrontés joyeusement, ont échangé les savoir-faire, leur talents, leur vision de l'Union européenne, leur habitus et leur culture aussi. Un événement enrichissant à plus d'un titre. Un mouvement artistique et européen... en marche.

Repenser l'Europe à travers les arts

Dès le premier jour, les étudiants des écoles d'arts de toute l'Europe ont déballé leurs outils, matériaux, mobilier, appareils… avant d’entamer des constructions en tout genre. « Je trouve super d’être autant d’écoles réunies, EuroFabrique est un lieu d’échange gigantesque où l’on peut apprendre tellement de choses en si peu de temps, c’est impressionnant », raconte  Thérèse Nalin, étudiante à l’ÉSAD Orléans - École Supérieure d’Art et de Design.

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