En Fédération Wallonie-Bruxelles, la réforme des milieux d’accueil de la petite enfance de l’ONE (nommée MILAC) est entrée en vigueur, doucement, depuis le 1er janvier 2020. Attendue depuis longtemps par le secteur, celle-ci a pour but d’aboutir à l’horizon 2025 avec l’ouverture, d’ici là, de 4 000 places supplémentaires. Elle vise à améliorer la qualité et l’accessibilité des milieux d’accueil en refinançant le secteur et sa transparence. Si tout s’accorde sur l’importance d’améliorer l’encadrement des tout-petits, la réforme continue de faire grincer des dents au sein du secteur non subventionné.
Crèches privées, subsidiées, maisons communales d’accueil de l’enfance, haltes-accueil, prégardiennat, crèches parentales, accueillantes d’enfants… Désormais, et à l’avenir tous les milieux d’accueil collectifs porteront l’appellation de « crèche ». Pour les accueils dits « familiaux », au domicile d’une accueillante, ces dernières seront soit indépendants, soit liées à un service d’accueillants sous statut salarié.
Une amélioration de la qualité de l’accueil
Au 30 décembre 2020, l’offre des places d’accueil en Fédération Wallonie Bruxelles était constitué de 46 863 places. 34 141 places subventionnées par l’ONE et assimilées et 12 722 places non subventionnées. La réforme des milieux d’accueil de la petite enfance inquiète le secteur non subventionné et les accueillantes indépendantes, soit un tiers des structures actuelles. Alors que la grogne monte, l’ONE rassure et annonce un ajustement.
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