Depuis le début du conflit, le ministre ukrainien de la transformation digitale, Mykhailo Fedorov, multiplie les actions pour lutter aux côtés de ses concitoyens sur le terrain numérique. Après les appels aux entreprises de la technologie de cesser leurs activités commerciales avec l’envahisseur, après de multiples levées de fonds grâce à la communauté des cryptomonnaies, le ministre lance un « musée de la guerre » ukrainienne en NFT. Cette collection de NFT sera mise en vente aujourd’hui et couvre jusqu’à présente les trois premiers jours du conflit. Les fonds récoltés seront ensuite reversés pour soutenir l’effort de guerre et les citoyens ukrainiens.
L’Ukraine compte depuis le début du conflit sur les innovations technologiques pour mener sa guerre de l’information. Un groupe Telegram vise à recruter des hackers « francs-tireurs », des appels twitter font pression sur des grandes sociétés commerçant encore avec la Russie, l’intervention d’Elon Musk et de son réseau Starlink … Tous les moyens sont bons pour lutter contre l’envahisseur.
Le ministre ukrainien de la transformation digitale, Mykhailo Fedorov, avait annoncé le 25 mars sur son compte Twitter la création d’un « musée-NFT ». « Un endroit pour garder la mémoire de la guerre », indique l’intéressé. Cette collection sera mise en vente aujourd’hui.
Copyright-Capture d’écran Twitter
Ce « musée » veut « préserver la mémoire des événements réels de ce temps, de propager des informations véridiques au sein de la communauté numérique à travers le monde et collecter des fonds pour soutenir l’Ukraine ». La collection se présente comme une « chronologie des événements actuels en Ukraine, gravé dans la roche. La formule de chaque NFT est claire et simple : chaque jeton est une information réelle issue de sources officielles et une illustration d’artistes ukrainiens et internationaux »
Début mars, le drapeau ukrainien s’est vendu sous forme de NFT à 6,7 millions de dollars
La collection, en collaboration Fair.xyz, plateforme de NFT, est intitulée « Meta History : Museum of war ». Le prix de départ pour chaque jeton est fixé à 0,15 ether, soit environ 460 € selon le cours actuel.
54 NFT accompagnés de leur œuvre couvrent les trois premiers jours de la guerre depuis le 24 février. Chacune des illustrations comprend également en son sein un tweet ayant été publié lors de l’invasion. Ce sont ainsi de courts messages issus des comptes d’Ursula von der Leyen, Boris Johnson ou encore la maison blanche qui vont être immortalisés en NFT en même temps que les dessins. Il n’est pas exclu que la collection s’agrandit au fur et à mesure que d’autres événements seront ajoutés à la blockchain.
Ce n’est pas la première fois que le ministre fait appel aux cryptomonnaies et à sa communauté. Il avait déjà notamment ouvert un portefeuille numérique, totalisant aujourd’hui 71 millions de dollars, sur lequel toute personne désirant déposer des dons pouvaient le faire sous forme de Bitcoin ou d’Ethereum, la seconde cryptomonnaie la plus connue.
Début mars, le drapeau ukrainien s’était vendu sous forme de NFT à 6,7 millions de dollars. Le drapeau national est ainsi devenu le 10e NFT le plus cher du monde selon certains analystes du milieu des cryptomonnaies.
Le ministre multiplie les actions sur le terrain de l’information et de la technologie. D’abord destiné à faciliter la vie administrative de ses citoyens, il a changé son ministère une véritable « machine de guerre » numérique.
La galerie virtuelle peut être visitée ici : https://metahistory.gallery/
Le d’aide crypto pour l’Ukraine : https://donate.thedigital.gov.ua/
Maxime KLASSEN (st)
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