OPINION

Quand la campagne présidentielle déçoit les Belges: pauvre France !

AFP

La campagne électorale française ? Quelle déception, quelle consternation ! Quand on se remémore les présidentielles d’autrefois, sans remonter à De Gaulle, on ne peut que nourrir tristesse et révolte. Le président sortant refuse le débat, il ne présente aucun bilan sérieux de son action de cinq années et  ne propose aucune vision précise du prochain quinquennat.

La démocratie est mise de côté, les grands sujets de l’éducation, de la sécurité, de la santé et de l’identité sont évacués. Mises à part quelques promesses relatives au pouvoir d’achat qui, comme chacun sait, n’engagent que ceux qui les écoutent, la pandémie et la guerre en Ukraine occupent tout le terrain.

Pourtant, le président de la start-up nation n’a pas tout réussi, loin de là. Quand on se considère premier de cordée, on se doit d’assurer l’intérêt général avec prévoyance et non d’œuvrer à la petite semaine avec des rustines sociales comme les chèques énergie, carburant…

Quant au débat d’idées ?
Evaporé ou réduit à des simplismes, à des caricatures. Ainsi on oppose les prétendus progressistes aux prétendus réactionnaires, le camp du Bien et des gentils au camp du Mal et des méchants.

En conclusion, vous Français êtes gouvernés par les meilleurs, les plus intelligents, les serviteurs de la Raison. Choisissez donc le statu quo !
Puissent les Français, dans un sursaut de lucidité, opter pour le mouvement, comme si souvent dans leur histoire dans un élan collectif vers tours plus de liberté, d’égalité et de fraternité.

 

Jacques Leman