Le Giec a rendu publique hier soir le dernier volet de son sixième rapport sur le climat. Les experts de l’ONU y soulignent que la réduction substantielle des combustibles fossiles et le recours aux énergies renouvelables font partie des moyens les plus efficaces pour limiter les dérèglements climatiques en cours. Les experts recommandent un éventail de préconisations, qui permettraient s'ils étaient mis en place de limiter suffisamment le réchauffement pour que la planète reste, « vivable ». Ce rapport de 2.800 pages se veut relativement « accablant » a dénoncé le secrétaire général de l'ONU, qui a alerté sur l’extinction d'un million d'espèces ou la multiplication de canicules sans précédent, tempêtes terrifiantes, pénuries d'eau généralisées.

Nous sommes à un tournant. Nos décisions aujourd’hui peuvent assurer un avenir vivable

Le sixième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Ce  6^ème rapport du Giec a définit des options viables et financièrement saines dans chaque secteur qui peuvent permettre de maintenir en vie la possibilité de limiter le réchauffement à 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris. « Les choix faits aujourd’hui par les pays permettront de tenir l’engagement sur 1,5°C ou le détruiront. (...) Les promesses et les plans doivent se transformer en réalité et en action, dès maintenant » concluent les experts du climat.

Les pistes proposées par les experts du Giec pour maintenir une planète viable, il faut agir maintenant :

• Les émissions de gaz à effet de serre doivent plafonner d'ici trois ans

L’humanité dispose de moins de trois années pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre, principales responsables du changement climatique, si elle veut conserver un monde « vivable », alertent les experts climat de l'ONU dans leur rapport. Cela correspondrait à une hausse des températures de 2,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Or cela semble improbable, la trajectoire des courbes étant repartie à la hausse dès 2021, retrouvant les niveaux records pré-pandémie.