Un client floué réclame près de 7 millions de dommages et intérêts à l’avocat-curateur Gérard Leplat

L’ancien promoteur immobilier, Eric Embourg, poursuit le célèbre avocat curateur Gérard Leplat, co-fondateur du cabinet Altalaw (Waterloo) pour une confusion de rôles et des conflits d’intérêts qui lui ont causé un préjudice. Il  le poursuit devant le tribunal de première instance de Bruxelles et lui réclame 6,7 millions d’euros de dommages et intérêts. L’homme de loi se défend, rappelant au passage que son ancien client avait déjà diligenté d’autres actions en justice contre lui, mais que les juges lui ont toujours donné raison. Mais des éléments du dossier interpellent…

Pas de pause, ni de transaction dans le différend qui oppose depuis plusieurs mois maintenant l’avocat curateur réputé du Brabant wallon, Gérard Leplat, et son ancien client, Eric Embourg, promoteur immobilier. Selon nos informations, ce dernier vient d’intenter une action au civil, devant le tribunal de première instance de Bruxelles, contre son ancien conseil, co-fondateur du cabinet d’avocats, Altalaw. S’estimant grugé par son ancien avocat, il lui reproche de lui avoir causé un préjudice par son comportement et évalue son dommage à pas moins de 6,7 millions d’euros dont un euro provisionnel.

Me Leplat conteste la version de son ancien client

Conseillé par l’avocat bruxellois, Me Joris Roesems, Eric Embourg entend obtenir justice, non plus devant les juridictions du Brabant wallon, mais cette fois à Bruxelles pour garantir une neutralité totale à la procédure. Contacté par nos soins, Me Gérard Leplat, nous a confirmé l’existence de la procédure au civil à son encontre, tout en précisant qu’il y a une autre action en cours. « Il n’y a pas qu’une procédure, il y en a deux en cours et il y en a eu quantité d’autres, M. Embourg ayant eu au moins 15 avocats différents depuis décembre 2016, date à laquelle j’ai mis fin à ma mission, à sa demande. La seule chose que je peux vous dire à propos de l’action au civil intentée par mon ancien client » est que la version de M. Embourg est fermement contestée, les tribunaux m'ayant, à ce stade, déjà donné raison à plusieurs reprises, balayant tous les arguments de M. Embourg, qui n’ont pas changé », nous a-t-il répondu par courriel.