Il était sur le balcon au soir du sacre de son fidèle ami Jacques Chirac en mai 1995. L’ancien député, ministre, fidèle parmi les fidèles des hommes de confiance de Jacques Chirac, Bernard Pons est décédé ce mercredi 27 avril mort à l’âge de 95 ans. Les yeux couleur lagon se sont refermés sur une vie pleine et riche et une carrière politique à droite, de plus de trente ans.
L’ancien maire de Paris, devenu Premier ministre sous la première cohabitation sous Mitterrand, avait fait de Bernard Pons, son ministre des départements et territoires d’outre-mer en 1986. D’ailleurs, son nom était resté associé à l’assaut de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, le 5 mai 1988.
C’est aussi lui qui donna son nom à la loi Pons, première loi de défiscalisation spécifiquement destinée à l’outre-mer, restée célèbre pour les détournements qu’elle a engendrés, et abrogée en 2000. Le chiraquien, pilier du RPR est décédé ce mercredi à l’âge honorable de 95 ans.
Bernard Pons alors ministre de l’Equipement et du Logement, en 1995 et le président Jacques Chirac sortent du Conseil des ministres au Palais de l’Elysée à Paris.
Outre son regard bleu lagon, et son sourire en coin, l’homme marqua la vie politique française durant plusieurs décennies depuis la fin des années 60. Toujours à droite de Jacques Chirac, son ami qui fit de lui son homme de confiance, par tous les temps. Il fut de toutes les équipes, et de toutes les présidentielles menées par Chirac, jusqu’à l’emporter par deux fois.
Né le 18 juillet 1926 à Béziers dans l’Hérault, il s’engagea à 17 ans, en mars 1944, avec ses deux frères aînés dans le maquis FTP (Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée) du causse de Lauzès, dans le Lot. Démobilisé après la guerre, il reprendra ses études et s’installera, en 1952, comme médecin généraliste à Cahors, où il devient adjoint au maire en 1965.
Poussé par un certains Georges Pompidou, habitant non loin, il se présente aux élections législatives de 1966. Il fait partie de ces fantassins de la droite gaulliste lancés à la conquête des terres radicales du Sud-Ouest, comme Pierre Mazeaud à Limoges ou Jacques Chirac à Ussel, qui remporteront, eux aussi, leur premier mandat de député à l’occasion des élections législatives de mars 1967. Bernard Pons sera élu dans le Lot.
C’est à cette époque que naîtra entre les deux hommes, Bernard Pons et Jacques Chirac, son cadet de six ans, une solide amitié et une fidélité à toute épreuve. Nommé secrétaire d’Etat à l’agriculture dans le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas sous Pompidou, il sera ensuite confirmé dans ces fonctions en 1972 dans celui de Pierre Messmer, sous la tutelle de… Jacques Chirac.
Quand ce dernier crée le RPR en 1976, Bernard Pons, fait partie de la garde chiraquienne rapprochée et chargé d’exercer sa « vigilance » sur la présidence giscardienne, autrement dit de la torpiller à la moindre occasion.
Bernard Pons deviendra ensuite Secrétaire général du RPR, poste qu’il occupera jusqu’en 1984 avant de rejoindre le gouvernement Chirac sous Mitterrand de 1986 à 1988. Il fut de ceux qui participèrent à la première cohabitation de la Vème République. Il restera aux côtés de son ami, Chirac tout au long de sa carrière politique. Dans l’ombre parfois, mais toujours pertinemment efficace.
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