Avec la multiplication des plateformes légales de streaming, les consommateurs de séries ou de films sont de plus en plus tentés de passer par le piratage pour pouvoir regarder la suite de leur série préférée ou voir le dernier film sorti en salle depuis le confort de leur domicile. Ce piratage de contenu est un véritable problème pour l’industrie du divertissement depuis de nombreuses années, cependant une étude semble indiquer que certaines séries pourraient bien profiter de ce piratage massif. L’impact du piratage sur les audiences des séries ne serait pas que négatif : si dans un premier temps, le piratage provoque une baisse de l’audience lors de la sortie de la première saison, cette baisse est ensuite compensée en partie par le buzz générer sur les médias sociaux.
Les plateformes de streaming de séries et de films continuent leur développement et les entreprises multiplient les offres et leurs contenus exclusifs : Disney+, Netflix, Apple TV+, Amazon Prime Video, … Tout le monde y va de sa plateforme et des contenus associés. Une multiplication des offres qui pourrait pousser certains cinéphiles et sérivores ne souhaitant pas manquer la dernière nouveauté à se tourner vers le piratage de contenus en téléchargement ou en streaming.
Une augmentation du téléchargement illégale suite aux confinements…
Ce piratage est souvent invoqué pour expliquer les mauvaises audiences de certaines séries ou le manque de succès d’une plateforme. Un piratage face à laquelle toutes les plateformes ne sont pas égales. Selon le site spécialisé TorrentFreak, c’est Disney +, la plateforme de streaming de l’entreprise aux grandes oreilles, qui en a le plus souffert. Dans le top 10 des séries les plus téléchargées illégalement, on en retrouve 5 produites par la compagnie : Wandavision (série la plus téléchargée), Loki (2ème), The Falcon and the Winter Soldier (4ème), Hawkeye (5ème) et What if … (6ème série la plus téléchargée).
Une consommation frauduleuse de contenu qui a été boostée par les confinements successifs en 2020 et 2021. Les sites illicites de partage de contenus avaient ainsi atteint un pic de fréquentation en mars 2020 de 14,2 millions d’internautes, selon les chiffres partagés par l’Hadopi, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet, aujourd’hui intégrée dans l’Arcom française.
Vous voulez lire la suite de cet article ?
Cet article premium
est réservé à nos abonnés.
Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous
Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.
Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106