ENTREPRISES

Faillite de Hamon : les Engagés (ex-cdH) et le PTB demandent une commission spéciale

Des ingénieurs de Hamon sur un chantier. Crédit: Hamon

L’ex-cdH a déposé un texte demandant la mise en place d’une commission spéciale pour faire toute la lumière sur le fiasco de la faillite du groupe Hamon, basé à Mont Saint-Guibert et spécialisé dans la fourniture de systèmes de refroidissement et de dépollution de l’air ainsi que dans les systèmes de récupération d’énergie. Le PTB vient d’emboîter le pas aux Engagés revendiquant aussi une commission spéciale. Les deux partis veulent avoir accès aux documents qui ont servi de base aux décisions d’intervention de la Sogepa dans un dossier où le bras financier de la Région wallonne a injecté près de 128 millions d’euros. Ils dénoncent des conflits d’intérêts et des décisions douteuses.

Des députés wallons ne lâchent pas le dossier de la faillite du groupe Hamon et veulent y faire toute la transparence. Ils maintiennent donc la pression sur le Gouvernement wallon, en particulier sur le ministre régional de l’Economie, Willy Borsus (MR). Les Engagés, par la voix du député André Antoine, ont déposé un texte demandant la création d’une Commission spéciale afin de faire la lumière dans un dossier de faillite qui a coûté cher à la Sogepa, le bras financier de la Région wallonne. « Nous voulons avoir accès aux documents qui ont servi de base aux décisions d’intervention dans le dossier. Y a-t-il eu des rapports d'experts? Que s’est-il passé au comité de direction ? Qui est au courant de quoi ? », nous a résumé André Antoine, ancien ministre wallon.

Nous voulons avoir accès aux documents qui ont servi de base aux décisions d’intervention dans le dossier. Y a-t-il eu des rapports d'experts? Que s’est-il passé au comité de direction ? Qui est au courant de quoi ?

Il ne s’agit, pour l’instant, pas d’une commission d’enquête qui a quasiment les mêmes prérogatives qu’un juge d’instruction, mais il précise que l’avantage d’une commission spéciale est qu’elle permet aussi d’avoir accès à toutes les pièces d’un dossier. « Nous entendons aussi les critiques des banques qui ont l’impression d’avoir été grugées dans le dossier par la Sogepa », poursuit le député wallon. Il faut dire que les banques ont consenti à des réductions de créances pour plus de 110 millions d’euros dans le dossier Hamon.

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