BRUIT DES AVIONS

Brussels Airport : le dossier du survol ne décolle toujours pas

Les riverains demandent une suppression progressive des vols de nuit à Brussels Airport.

Statu-quo, opposition des représentants flamands, conflit d’intérêt (supposé ?) du bureau français Envisa qui a réalisé l’étude d’incidences, etc. Le dossier du survol de Bruxelles par les avions décollant ou atterrissant à Brussels Airport semble faire du sur-place. Le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), en charge de la question tourne en rond. Les riverains, victimes du bruit des avions, s’impatientent et ne notent aucune avancée notable dans le dossier.

 Deux réunions ont récemment évoqué le problème des nuisances des avions autour de Bruxelles : la plate-forme de concertation puis la commission de l’infrastructure. Mais l’impression générale qui se dégage aujourd’hui est que le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo), en charge du dossier, a beau affirmé qu’il avance en toute discrétion, rien ne semble bouger. Ses partenaires gouvernementaux semblent faire également le même constat.

Lors de la plate-forme de concertation, une volée de bois vert a été lancée par tous les représentants flamands qui dénoncent des manœuvres derrière l’étude d’incidences réalisée par le bureau français, Envisa. Ils soupçonnent une démarche visant à remettre dans le ciel flamand tous les survols. Les Bourgmestres, les comités, la région et la province du Brabant flamand refusent les conclusions d’Envisa et n’admettent pas que les seules propositions émises ne visent qu’à diminuer la charge sonore uniquement pour les bruxellois. Pire, un représentant de riverains a découvert les liens entre le bureau d’étude Envisa et ACI (Airport Council International), le lobby défendant les intérêts des aéroports du monde. En effet, le bureau annonce fièrement travailler pour ACI et pour un nombre important d’aéroports.

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