D’après le service officiel de médiation du Gouvernement fédéral pour l’aéroport de Bruxelles-National, on dénombre, chaque nuit, entre 5 et 11 infractions, dont certaines systématiques et répétitives. Si le Médiateur a recensé, en 2021, un total de 190 suspicions d’infractions ; on en est déjà bien au-delà pour les 6 premiers mois de 2022 avec déjà plus de 270 cas suspectés d’entorses à la réglementation aéronautique. Eté, air chaud, fenêtres ouvertes, de nombreux riverains se plaignent du nombre très élevé d’avions en infraction de nuit autour de Bruxelles, des avions en retard, interdits de vol ou qui ne respectent pas les périodes de nuit sans décollages. Nous faisons le point. Cet été 2022, le belge a décidé de partir en vacances, après 2 années de frustrations, et cela s’entend, surtout de nuit. Le trafic aérien a repris aux ¾ de son niveau habituel, et les terribles chutes de trafic de 2020 et 2021 n’appartiennent plus qu’au passé. Cet accroissement des volumes de trafic se fait surtout remarquer sur les aéroports de Bruxelles-National et de Brussels South Charleroi.
De nombreux messages postés par des riverains en colère démontrent que le couvre-feu n’est pas du tout respecté à Charleroi après 23 heures 00 et que de nombreux avions en retard continuent allègrement d’atterrir sans aucune mesure pour faire respecter la législation. Mais l’on peut constater via les outils mis en place par la Sowaer que ce ne sont que des atterrissages et que les décollages restent bloqués jusque 6 heures 30 du matin.
Par contre la situation est plus problématique à Bruxelles-National, où tous les acteurs se refusent à commenter la situation, sauf un : le médiateur fédéral de l’aéroport national. Depuis l’été on assiste à des balais incessants d’avions de nuit, avec parfois 50 atterrissages de nuit, mais surtout de nombreux décollages qui sont opérés par des avions de nuit, alors que théoriquement ils devraient rester sur le tarmac.
Je ne puis admettre que systématiquement, et chaque nuit, un nombre élevé d’avions décollent depuis Bruxelles en total non-respect des lois et règlements qui régissent le trafic aérien.
A Bruxelles-National, la législation environnementale flamande impose une restriction de maximum 16.000 créneaux horaires de nuit pour toute l’année, ce permis d’exploitation sera remis sur la table en juillet 2024 soit entre les deux tours d’élections. Parmi ces 16.000 créneaux, il ne peut y avoir que maximum 5.000 décollages de nuit. Et à lire les messages publics d’Airport médiation, le service officiel de médiation du gouvernement fédéral pour l’aéroport de Bruxelles-National, on découvre que toutes les nuits il y a entre 5 et 11 infractions, dont certaines systématiques et répétitives.
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