A ce jour, aucun fait de dopage n’a été révélé sur l’édition 2022 du Tour de France, mais l’Union cycliste internationale (UCI) assure ne pas être naïve et concède ne pas croire qu’il n’y a plus de dopage dans le cyclisme professionnel. En 2021, aucun acte de dopage n’a été mis au jour. Pour 2022, des doutes subsistent sur les coureurs renvoyés chez eux pour cause de contamination de Covid-19. L’UCI a créé une cellule spécifique « Intelligence et Investigation », dotée d’un budget de plus d’un demi-million d’euros, pour traquer le dopage. Elle veut aussi recourir à des indics pour identifier les tricheurs. Un espion américain aurait déjà été mandaté pour aller recueillir des informations sur le coureur slovène Tadej Pogacar dans son pays...
Sauf accident, en fin de soirée de ce dimanche 24 juillet 2022, le Danois Jonas Vingegaard remportera, à 25 ans, son premier Tour de France cycliste après l’étape de prestige sur les Champs-Elysées parisiens. Avec l’aide d’une impressionnante équipe Jumbo-Visma (au moins 5 victoires d’étape, le Maillot Jaune, le Vert et celui du Meilleur Grimpeur, et aussi le Trophée du Super-Combatif), il aura contenu et annihilé les nombreuses attaques du Slovène Tadej Pogacar, double vainqueur de la « Grande Boucle » en 2020 et 2021. Deuxième Danois vainqueur du « Tour » après Bjarne Riis en 1996, il se sera imposé dans une épreuve jamais bouclée aussi vite, avec une moyenne supérieure à 42 kilomètres / heure. Le vainqueur, son dauphin slovène et le Maillot Vert belge Wout Van Aert ont affolé les compteurs dans la haute montagne, rappelant les temps stratosphériques réalisés par Jan Ullrich, Richard Virenque, Lance Armstrong, Marco Pantani, Miguel Indurain ou encore Alberto Contador, tous rattrapés un jour par la patrouille anti-dopage.
Personne ne va aussi loin que nous dans le domaine de l'anti-dopage… En 2021, nous n’avons pas de résultats positifs, et c’est une bonne nouvelle. Cependant, nous ne sommes pas si naïfs de croire qu’il n’y a plus de dopage.
Le Tour de France 2022 sans dopage ?
La rumeur court, pour l’heure, aucune preuve, mais dans l’entourage du peloton, il se murmure que certains coureurs testés en ce mois de juillet 2022 et priés de rentrer à la maison n’étaient peut-être pas positifs au Covid (comme l’assure la version officielle), mais à un produit interdit. Pour l’heure, l’organisateur du Tour de France peut se vanter d’avoir bouclé « une course propre ». Pour l’heure…
Au siège de l’UCI (Union cycliste internationale) à Aigle (Suisse), le Français David Lappartient, 48 ans, président depuis le 21 septembre 2017, est, quant à lui, catégorique : « Personne ne va aussi loin que nous dans le domaine de l'anti-dopage… En 2021, nous n’avons pas de résultats positifs, et c’est une bonne nouvelle pour l’UCI. Cependant, nous ne sommes pas si naïfs de croire qu’il n’y a plus de dopage ».
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Indurain ,pour votre gouverne ,n'a jamais été poursuivi pour dopage ,faut parler de ce que l'on sait.
Merci pour votre commentaire, mais quelques éléments à préciser. Le 15 mai 1994, il a été contrôlé positif au Salbutamol, un produit destiné à soigner l'asthme, mais plus connu sous le nom de Ventoline, autorisé sous certaines conditions en France. C'est vrai, il a été blanchi par la Ligue du cyclisme professionnel français. Pour la même infraction, le Français Laurent Madouas a été condamné à un mois de suspension avec sursis. Il a travaillé avec le Dr Sabino Padilla que le coureur français Thomas Davy a épinglé dans son témoignage reconnaissant, lors du procès de l'affaire Festina, avoir pris de l'EPO et que le médecin venait dans leurs chambres après l'étape pour leur donner des seringues préparées. L'enquêteur Sandro Donati, du comité olympique italien, a affirmé que toute l'équipe Banesto, dans laquelle Indurain a couru, était cliente du Pr Conconi, surnommé "Dr Sang", "Le Magicien", "le sorcier" ou encore "Monsieur EPO". Mais vosu avez raison, Miguel Indurain n'a jamais été poursuivi. Bonne journée