Triple vainqueur du prestigieux tournoi de Wimbledon, Boris Becker (54 ans) a dilapidé sa fortune entre train de vie fastueux et divorces tumultueux, mais aussi en investissements hasardeux et opérations d’optimisation fiscales douteuses. Depuis le mois d’avril dernier, l’ancien champion de tennis allemand, condamné à deux ans et demi de prison ferme pour avoir tenté de soustraire une partie de son patrimoine à ses créanciers, purge sa peine dans la prison de Huntercombe, près de Henley-on-Thames, au Royaume-Uni. Depuis son incarcération, les railleries vont bon train. Les privilèges dont il bénéficie agacent ses codétenus. Selon le Sun, Boris Becker aurait un traitement de faveur avec un job confortable décroché très rapidement. Une autre bataille s’engage également pour la star déchue : celle d’une extradition potentielle. Retour sur un parcours hors normes et une chute libre.
Le 29 avril 2022, le tribunal londonien de Southwark a infligé à Boris Becker deux ans et demi d’emprisonnement pour avoir dissimulé des actifs et des prêts d'une valeur de 2,5 millions de livres sterling (3 millions d’euros) afin d'éviter de payer ses dettes. L'es star du tennis a également dissimulé des titres de propriétés immobilières, transféré de l’argent entre ses comptes professionnels et personnels et omis de déclarer un emprunt. Le sextuple champion du Grand Chelem, a été reconnu coupable de quatre chefs d'accusation lié à sa faillite personnelle. Avec une fortune évaporée, autrefois estimée par l’hebdomadaire allemand Focus à 120 millions d’euros, il a tenté d’organiser son insolvabilité.
« Boum Boum » (...) n'a montré aucun remord ou acceptation de culpabilité.
L’enquête a été ouverte en juin 2017 dans le cadre d'un prêt impayé de plus de 3 millions de livres sterling relatif au remboursement de sa propriété de luxe à Majorque, en Espagne. A l’issue du procès, la juge Deborah Taylor a estimé que « Boum Boum », comme la presse le surnommait au sommet de sa gloire, n'a montré aucun remord ou acceptation de culpabilité. La sentence est couperet. Pourtant, l’histoire était belle.
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