Tout récemment, les colonnes du quotidien flamand Het Nieuwsblad évoquaient les mesures à prendre, en cas de sécheresse, afin de parvenir à économiser l’eau et lutter ainsi contre les aléas du climat. Le principe peut paraitre simple : il suffit d’éviter de gaspiller l’eau potable. Une occasion manquée, selon Patrick Meire, professeur en Gestion des ressources hydriques à l’Université d’Anvers qui estime qu’il est largement temps d’imposer des mesures plus rigoureuses en cas de sécheresse comme l’interdiction de l’arrosage. Bien que la situation en Flandre est grave, le code orange est maintenu. En attendant la pluie, la cellule sécheresse de la Région flamande se réunira pour faire le point ce jeudi 18 août.
La situation liée au contexte de ces dernières semaines est alarmante : selon lui, il suffit d’observer le niveau qu’atteint habituellement l’eau dans les remparts de Damme, devenue, zone naturelle asséchée pour s’en inquiéter. Partout en Flandre, des terres sont devenues arides ; et ce, avant même que la vague de chaleur n’ait débuté. Et la situation n’a fait qu’empirer.
La pluie attendue et espérée
Pas une seule goutte de pluie ou si peu, ne tombe du ciel ; huit des dix points de mesure indiquent que les eaux souterraines sont basses, voire très basses et bon nombre d’autres rivières et petits cours d’eau en sont à leur étiage historique.
« Soyons réalistes, simplement évoquer le fait qu’il ne faut pas gaspiller l’eau potable est un conseil rarement suivi par la population, or si la sécheresse se poursuit, nous allons au-devant de problèmes », explique Patrick Meire, de l’UAnvers.
Dès lors, faut-il se mettre à craindre qu’on nous coupe le robinet ? Cela pourrait, pourtant, selon lui, devenir la solution. « Les sociétés de distribution d’eau ont assuré leurs arrières : l’eau continuera de couler du robinet au cours des huit prochains jours. Mais personne ne sait jusqu’à quand la sécheresse se poursuivra. En cas de pluies abondantes, la catastrophe sera évitée. Mais si le temps reste sec jusqu’à fin août, voire début septembre, nous allons au-devant de problèmes », explique-t-il.
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