SOCIETE

La Défense recrute massivement 2 500 militaires, 760 civils et 950 réservistes


La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder lance un appel sur les réseau sociaux. « Si vous avez le goût de l’aventure ou si vous souhaitez contribuer à la sécurité collective, la Défense offre une multitude de possibilités, des perspectives de carrière et des emplois de qualité pour toutes et tous ». Le lancement du recrutement 2023 est lancé pour chacune des composante : Terre, Aérienne, Marine et Médicale. L’objectif est d’arriver à 10.000 militaires au service de la nation pour plus d’une centaine de métiers d’ici 2024. En ce qui concerne les profils recherchés, des titulaires du CEB aux étudiants qui ont obtenu un master, tous peuvent trouver des possibilités correspondant à leurs compétences et à leurs envies. La Défense souligne qu’elle propose aussi ses propres formations, gratuites, pour celles et ceux qui les suivent. Un attention toute particulière est portée au recrutement féminin.

Entreprendre des études supérieures à la Défense fait partie des parcours sans doute moins classiques, s’échappant de l’ordinaire, et auxquels on ne pense peut-être pas forcément.
Mais, travailler à la Défense, c’est plus qu’un job, c’est une mission. L’équilibre entre le travail et la vie privée y est cependant assuré, comme l’égalité des chances dans l’accès à une fonction. Pilote, matelot, para-commando, fantassin, plongeur démineur, mais aussi, secouriste-brancardier, observateur météo, médecin, ingénieur, photographe, psychologue, cuisinier, des milliers de postes sont à pourvoir. La génération née dans les années 50 et 60 se dirigeant logiquement tout doucement vers la retraite, ces nouveaux recrutements ont pour but de favoriser un rajeunissement des forces armées.

Avec près de 34.000 salariés, la Défense est l’un des premiers employeurs de Belgique

Des profils pointus

Les techniciens sont particulièrement recherchés, à savoir les métiers d’électronicien, chimiste, technicien en armement, spécialiste en optique, en mécanique navale et en imagerie médicale. La Belgique a, en effet, sur le plan européen, ses niches d’excellence de plus en plus demandées, surtout en logistique et en matière nucléaire, bactériologique et chimique (CBRN). Nos forces armées sont également reconnues pour leurs compétences en déminage et en décontamination et les pilotes de F16 Belges ont une véritable réputation internationale. Sans compter, les missions humanitaires dans lesquelles la Défense Belge s’inscrit positivement.

 

Copyright – Des élèves au travail dans le laboratoire de l’Ecole Royale des sous-officiers, sur le campus militaire de Saffraanberg – images d’archives – DR

Des recrutements au féminin

A la défense, tous les métiers qui se retrouvent dans le civil y sont représentés. Les postes sont ouverts aux hommes comme aux femmes. Elles représentent actuellement 10% des effectifs et ce chiffre est en constante augmentation ces dernières années. Si les femmes sont bien évidemment casernées séparément des hommes, elles doivent cependant se soumettre, sans exception, aux mêmes exercices physiques de mise en situation. Il faut donc un minimum aimer le sport, même si le niveau d’entrée n’a souvent rien à voir avec le niveau de condition atteint en fin de formation. Malgré les préjugés, être militaire n’interdit certainement pas d’être féminine et n’empêche pas non plus d’être mère. Une vie de famille est tout-à-fait compatible. Dès que la formation est terminée, sauf opérations particulières, le rythme de travail est calqué sur les horaires de la vie civile. Des crèches pour les enfants du personnel et diverses facilités sont d’ailleurs prévues sur tous les sites militaires.

Copyright – Exercices de mise en situation dans la salle de sport de l’Ecole Royale des sous-officiers, sur le campus militaire de Saffraanberg – images d’archives – DR

Un emploi garanti

Pour accéder aux métiers de la Défense, il ne faut pas nécessairement être titulaire d’un Bac ou d’un Master. Un diplôme de l’enseignement secondaire, général ou technique, suffit. Les candidats titulaires d’un bachelier ou d’un master sont toutefois éligibles à des postes plus élevés dans la hiérarchie militaire.
Pour entrer à La Défense, il faut avoir un esprit « familial » et nourrir une culture de « groupe ». Ardeur, discipline, ponctualité, cohésion, leadership et management, certaines valeurs incontournables doivent également être respectées. Si le passage de la vie civile à la vie militaire n’est certes pas évident, cette discipline semble toutefois être très appréciée par les étudiants qui y voient une formation rémunérée dès le premier jour d’entrée et, surtout, la sécurité d’un emploi à la clé, ce qui n’est pas négligeable en ces temps d’incertitude.
Le Ministère de la Défense compte, en effet, près de 34.000 salariés, ce qui fait de lui l’un des premiers employeurs de Belgique.

Des stages découverte à partir de 16 ans

Pour se familiariser à la vie militaire, la Défense organise également des stages destinés aux jeunes âgés de 16 à 20 ans. L’objectif : à travers un entrainement militaire, leur donner un aperçu de la vie à l’armée, tout en expérimentant des activités telles le parachutisme, la voile, l’alpinisme, la lecture de carte, l’orientation et les bivouacs.

Conditions d’admission

En tant que candidat militaire, vous entamerez l’une des deux instructions de base :

  • sous-officier : à l’École Royale des Sous-Officiers (ERSO) à Saffraanberg (Saint-Trond) ;
  • officier : à l’Ecole Royale Militaire (ERM) à Bruxelles.

Les instructions de la Défense forment dans 4 domaines spécifiques :

  • académique : études techniques ou universitaires ;
  • militaire : lecture de carte, tirs et exercices militaires, entraînements militaires ;
  • sportif : sport individuel (course à pied, natation, piste de corde, etc) et d’équipe (football, basketball, etc) ;
  • et de caractère : leadership, discipline, persévérance, etc.

Il vous faut répondre aux conditions d’admission suivantes :

  1. Nationalité : Belge ou espace économique européen
  2. Age : avoir au minimum 18 ans et ne pas avoir atteint 34 ans au 31 décembre de l’année de recrutement ;
  3. Diplôme : CESS (certificat d’étude supérieure secondaire) pour les officiers et les sous-officiers et avoir suivi l’enseignement primaire pour les soldats et matelots ;
  4. Réussir les examens d’entrée (médicaux, sportifs, psychotechniques et académiques).

Vous êtes déjà actif ? Il est à noter que La Défense recrute également sur base du diplôme que vous auriez déjà obtenu dans la société civile (infirmier, vétérinaire, juriste, psychologue, ingénieur, etc). N’hésitez pas à solliciter.

Pour toute question relative aux possibilités d’études et offres d’emploi, contactez gratuitement le Contact Center via le 0800 333 48 ou prenez contact avec l’un des Centres d’Information dans votre région.

Infos recrutement

La Défense Belge : www.mil.be/jobsite
Ecole Royale des sous-officiers : https://www.saffraanberg.be
Ecole Royale Militaire (officiers) : www.rma.ac.be