BRUSSELS AIRPORT

Bruit des avions : poker menteur dans le dossier du survol de Bruxelles

Les riverains demandent une suppression progressive des vols de nuit à Brussels Airport.

La sortie du ministre bruxellois, Alain Maron (Ecolo, Environnement, Santé) prétendant qu'il y avait des négociations au Fédéral sur le dossier du survol et que les Flamands ont claqué la porte respecte-t-elle l’état de la situation ? Le texte qui est sur la table et dont nous avons eu connaissance n'est qu'une simple déclaration d'intention. Il n’y a avait pas d’unanimité au sein du Gouvernement fédéral. Par ailleurs, la région flamande tente d'imposer ses vues économiques et rejette bon nombre de points environnementaux. 

Ce samedi 1er  octobre, cela fera deux ans que le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet (Ecolo) s’est vu confié le dossier de Brussels Airport et son lot de nuisances dans le ciel bruxellois. Mais il n’a pas encore beaucoup avancé dans cet épineux dossier du survol. Ces deux premières sorties, fin août 2022, n’ont pas été une réussite : il s’est d’abord trompé entre départs et arrivées dans le nombre de vols d’aviation privée avec un nom d’aéroport inexistant ; ensuite il a confondu normes et niveaux de bruit, entremêlant les compétences régionales et fédérales.

Son homologue bruxellois, le ministre de la l’Environnement et de la Santé, Alain Maron (Ecolo), a fait une sortie, mercredi 28 septembre, sur le dossier dans « La Libre » et dans « De Morgen ».  Sa sortie s’inscrit dans le cadre de diverses interpellations au Parlement bruxellois, de façon sensationnelle en déclarant que « la Flandre choisit l’intérêt économique contre la santé publique », en rajoutant au passage que « la Flandre a claqué la porte alors que la négociation sur le survol de Bruxelles avait abouti ».

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