Développement durable

L’Eleek Atom Military : l’arme « verte » dans la guerre en Ukraine ?


Après l’invasion du pays par la Russie, une entreprise ukrainienne a reçu une demande très particulière : fournir à l’armée un lot de deux roues électriques Atom, à mettre au service des militaires ukrainiens pour prendre les soldats russes par surprise. Quelle est ce véhicule électrique utilisé par les soldats ukrainiens ? Ce modèle est développé par la société Eleek. L’intérêt de disposer de ces véhicules électriques est stratégique car ils permettent de se déplacer sans faire de bruit ce qui est un avantage certain ! Un autre atout de l’Eleek Atom Military est sa faible empreinte thermique. Elle est beaucoup moins susceptible de se faire repérer par les scans d’imagerie thermiques dont sont notamment munis les drones ennemis.

Bon nombre de technologies que nous utilisons au quotidien trouvent leur origine dans le domaine militaire et sont ensuite adaptées aux applications civiles. C’est le contraire qui se produit avec la mobilité électrique. Dans un conflit ouvert, même des éléments d’apparence mineure jouent un rôle stratégique majeur et les moyens utilisés sur le champ de bataille pour se déplacer revêtent tout autant leur importance.
Selon l’armée ukrainienne, l’Eleek Atom Military lui aurait déjà rendu de grands services en permettant à de petites unités de tireurs d’élite de pénétrer les lignes ennemies, d’accomplir leur mission et de se retirer sans que l’adversaire puisse facilement repérer leur position.

De nouveaux alliés

Les Eleek Atom ont une vitesse maximale de 90 km/h et peuvent parcourir 150 km sur une seule charge. Elles sont également conçues pour transporter certains équipements, grâce à une capacité de charge de 150 kg. Leur masse, en revanche, n’est que de 70 kg (154 lbs).

L’Ukraine n’est pas l’unique pays à utiliser des deux roues électriques dans ses troupes. Le Régiment des Parachutistes de l’Armée de Terre britannique teste les vélos électriques. La Sur-Ron Firefly, une moto électrique à mi-chemin entre moto et vélo électrique, capable de développer une puissance de 6 kW et d’atteindre des vitesses comprises entre 65 et 72 km/h, semble idoine pour répondre aux aspirations des forces armées anglaises.
L’avantage d’un si petit véhicule, c’est qu’il peut être installé à l’arrière d’un hélicoptère. Plusieurs exemplaires peuvent également être embarqués à l’arrière d’un avion et potentiellement largués via un parachute. Une fois au sol, elles sont aussi plus agiles qu’une jeep ou un VTT, et étant électriques, elles sont aussi très silencieuses.

 


Recent Posts

  • Economie

Le Prix Awa 2024 d’Enabel récompense 4 cheffes d’entreprises africaines inspirantes

C’est ce lundi que le ministre fédéral de la Coopération au développement, Frank Vandenbroucke, a…

54 minutes ago
  • Economie

Le centre de recherche Multitel (Mons) fête ses 25 ans et se projette dans le futur

Porté sur les fonts baptismaux en 1995 sous l’impulsion de la faculté polytechnique de l’UMons…

8 heures ago
  • Economie

Le groupe informatique NRB sabre dans le personnel de ses filiales, Win et Computerland

Selon nos informations, 15 membres du personnel de Computerland viennent d’être sèchement licenciés par la…

10 heures ago
  • Economie

A la veille du Black Friday, KING JOUET affiche une croissance réjouissante

KING JOUET Belgique et sa maison-mère, le Groupe KING JOUET, forment ensemble l’un des leaders…

21 heures ago
  • Economie

Taxis : Uber salue la nouvelle législation en Wallonie, mais émet quelques réserves

La plateforme de location de voitures avec chauffeurs, Uber, est dans les starting-blocks pour profiter…

21 heures ago
  • Economie

La traversée du désert se poursuit pour les travailleurs de Liberty Steel à Liège qui doit 12,5 millions à l’ONSS

Alors qu’ils devaient recevoir les salaires du mois d’octobre 2024 le 8 novembre, les travailleurs…

1 jour ago