POLITIQUE

L’Arménie tremble aussi, ne l’oublions pas trop vite

AFP

Depuis la fin de la pandémie, le conflit russo-ukrainien occupe tous les esprits, accompagné depuis plusieurs mois par la hausse du coût de l’énergie. Pourtant, un autre conflit gronde encore aux portes un peu plus lointaines de l’Europe, en Arménie. A l’automne 2020, le conflit opposant la petite république à l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh avait fait plus de 6 500 morts dans les deux camps et s’était achevé sur un accord de paix parrainé par Moscou. Depuis le 13 septembre dernier, l’Azerbaïdjan a lancé une nouvelle offensive multidirectionnelle sur le territoire arménien, un conflit dont quasi personne ne parle. Bien que préoccupé par la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a reçu ce lundi les dirigeants des deux pays pour des pourparlers. L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont engagés à « ne pas recourir à la force » pour trouver une solution à leur conflit autour de l’enclave du Nagorny-Karabakh, à l’issue d’un sommet clairement destiné à réaffirmer l’influence de Moscou ( bien qu'occupé ailleurs) dans le Caucase. Chez nous, une jeune belgo-arménienne de 17 ans témoigne de la réalité de son Arménie et dénonce « nous n'avons pas de gaz, on n'intéresse personne».

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