C’est la première Américaine à être poursuivie en tant qu'ex-cheffe d'un bataillon de l'État islamique. Entre 2012 et 2019, Allison Fluke-Ekren a soutenu des organisations djihadistes en Libye, en Irak et en Syrie. Au printemps dernier, celle que l’on surnomme «Oum Mohammed al-Amiriki » avait plaidé coupable de « soutien matériel à une entreprise terroriste » pour avoir lavé le cerveau d’une centaine de jeunes filles, dont certaines n’avaient que 10 ans, et les avoir entraînées à tuer dans des camps djihadistes. Lors de l'audience destinée à fixer sa peine, dans un tribunal d'Alexandria, près de Washington, cette mère de famille de 42 ans a demandé à la juge fédérale Leonie Brinkema de faire preuve de « compassion » à son égard et de la condamner à deux ans de prison seulement. « Je regrette profondément mes choix », a-t-elle argumenté. La cour aura suivi le réquisitoire du procureur, Raj Parekh : « elle a semé la terreur, et plongé ses propres enfants dans un degré inconcevable de cruauté, fait d'abus physiques, psychologiques, émotionnels et sexuels ». Elle écope de vingt ans de réclusion criminelle.
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