Société

Scandale au Parlement wallon : la majorité wallonne prend les devants pour éviter d’être acculée

Le greffier, Frédéric Janssens, (à gauche sur la photo) et le président du Parlement wallon, Jean-Claude Marcourt (à droite). BELGA

Face au scandale lié aux coûts incontrôlés de deux gros chantiers piloté pilotés par le Parlement wallon et la trop grande marge de manœuvre dont dispose le greffier, la majorité PS-MR-Ecolo propose la création d’une commission permanente sur le contrôle des comptes du Parlement où les débats se tiendront de manière publique. Mais le PTB exige de solder les comptes du passé en identifiant les responsabilités dans les dérapages budgétaires du passage, en envisageant une procédure disciplinaire à l’encontre du greffier et permettre aux agents du greffe de se syndiquer. François Desquesnes, chef de groupe Les Engagés est à moitié satisfait par la création d’une commission permanente de contrôle et espère qu’elle pourra être opérationnelle rapidement. Mais il souhaite un changement dans le fonctionnement du Parlement pour permettre à l’opposition d’avoir accès aux dossiers du bureau du Parlement.

Comment se fait-il que le bureau présidé par Jean-Claude Marcourt (PS) n’ait rien vu de l'explosion des dépenses dont le greffier serait responsable ?

La majorité politique wallonne, PS-MR-Ecolo tente d’éteindre l’incendie provoqué par le scandale de l’explosion du coût de deux gros chantiers (tunnel, maison des parlementaires) et des agissements du greffier (dont l’onde de choc éclabousse le bureau du Parlement présidé par le socialiste Jean-Claude Marcourt). Elle a proposé, mardi 8 novembre, la création d’une commission permanente sur le contrôle des comptes du Parlement avec l’assistance des experts de la Cour des comptes. Les débats s’y feront de manière publique pour garantir la transparence.

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