RELATIONS INTERNATIONALES

Face à l’enquête de l’OCRC, le ministre-Président Pierre-Yves Jeholet demande un rapport circonstancié à WBI

En l'absence du ministre-Président, Pierre-Yves Jeholet (MR), c'est la ministre Valérie Glatigny (MR) qui a répondu aux questions sur les dysfonctionnements dénoncés à WBI et qui font l'objet d'une enquête de l'OCRC. BELGA

Nos révélations sur l’enquête menée par l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) ont suscité des remous dans le milieu politique. Les députés communautaires, Alice Bernard (PTB), Hélène Ryckmans (Ecolo) et François Desquesnes (Les Engagés), ont interpellé le ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet (MR), sur les faits dénoncés à l’OCRC et qui ont entraîné le déclenchement des investigations : irrégularités dans les marchés publics, emplois fictifs, prise illégale d’intérêt, piratage informatique, harcèlement moral, etc. En mission à l’étranger, ce dernier a transmis sa réponse à la ministre Valérie Glatigny (MR) qui a assuré le service. Elle a indiqué que le ministre-Président laisse la justice faire son travail et qu’il prendrait les mesures nécessaires en fonction des éléments qui lui seront communiqués. En attendant, il a demandé un rapport circonstancié à… WBI sur les faits dénoncés. Mais les députés ont fustigé l’attitude de l’administratrice générale, Pascale Delcomminette, face aux accusations de harcèlement.

Branle-bas de combat, mercredi 16 novembre, dans les milieux politiques en Fédération Wallonie-Bruxelles suite aux révélations de L-Post concernant les investigations menées par l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) sur de graves faits dénoncés par des agents de Wallonie-Bruxelles International (WBI). Il est question d’irrégularités de marchés publics, d’emplois fictifs, de prise illégale d’intérêt, de confusion des genres, de harcèlement, etc. Une plainte avait d’ailleurs été déposée par une ancienne stagiaire de WBI pour harcèlement, mais a été classée sans suite  pour cause de prescription (https://lpost.be/2022/11/16/wallonie-bruxelles-international-wbi-dans-le-viseur-des-enqueteurs-de-locrc-et-de-la-justice/). Interpellés par les faits dénoncés, trois députés ont fait une question d’actualité sur la situation au sein de l’organisme chargé des relations internationales de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l’attention de Pierre-Yves Jeholet (MR), ministre-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Informée d’une plainte pour harcèlement, l’administratrice générale n’y a pas donné suite. Aucun suivi envers ce dirigeant responsable n’a eu lieu.

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