FRANCE/POLITIQUE

Les députés français votent pour le droit à l’avortement dans la constitution

La députée française, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI/NUPES à l'Assemblée nationale, à l'origine de l'amendement en faveur d'une inscription du droit à l'avortement dans la Constitution. AFP

L'Assemblée nationale française a soutenu une tentative d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, motivée en grande partie par des restrictions accrues sous d’autres cieux. Les législateurs ont voté à une large majorité l'inclusion d'une clause garantissant « l'effectivité et l'égalité d'accès au droit d'interrompre volontairement une grossesse ». La députée de gauche, Mathilde Panot, qui est à l'origine du changement, a déclaré qu'il s'agissait de se protéger contre le « retour en arrière » observé aux Etats-Unis et en Pologne. Mais le projet de loi fera face à un passage difficile. Le mois dernier, le Sénat, a rejeté une proposition similaire et il est peu probable qu'elle soutienne le nouvel amendement. Les partis de droite - qui dominent le Sénat - affirment que le droit à l'avortement n'est pas menacé en France. Un changement de la Constitution devrait également faire l’objet d'un référendum, bien que les sondages d'opinion indiquent que plus de 80% des électeurs français soutiennent le droit à l’avortement.

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