COUP DE COEUR

Zoé Joséphine, à vingt ans, l’artiste-étudiante liégeoise prend son envol

Retenez bien son nom. Zoé Joséphine. Cette talentueuse liégeoise de 20 ans n'a pas fini de faire parler d'elle. Elle s’est fait connaitre sur sa chaine  YouTube, créée il y a six ans déjà. Ses compositions personnelles ont totalisé plusieurs millions de vues. Cette jeune auteure-compositrice-interprète vient juste de sortir son premier single « Paris », disponible sur toutes les plateformes de streaming, suivi d'un clip live session piano-voix tourné Gare de Lyon à Paris.  Son premier single reflète parfaitement la plume engagée de l’étudiante-artiste, habilement servie par des mélodies délicates.  La jeune femme prépare la sortie d’un EP prévu au printemps prochain. Rencontre avec une fille enthousiaste, bien dans ses baskets, qui nourrit le rêve d’aller plus haut, plus loin, en gardant la tête sur les épaules.

Il est des histoires jolies à raconter. C’est le cas de celle de Zoé Joséphine. Repérée par The Voice Kids France en 2017, elle impressionne les quatre coaches avec sa reprise de Marchand de cailloux de Renaud. Depuis, Zoé Joséphine a pu conquérir un public toujours plus nombreux, souvent touché par la profondeur de ses textes. Cela lui a permis d'assurer la première partie de Jean-Baptiste Guégan à Douai en avril dernier lors de la tournée des Zéniths. Les mots sont justes, l'écriture de Zoé Joséphine est sublimée par un piano mélancolique et profond, elle nous raconte une histoire. Son histoire.

L-Post : Comment est née votre chanson « Paris » ?

Elle aurait pu s’appeler du nom de n’importe quelle autre ville en fait mais il se fait que j’étais en déplacement à Paris pour moins de 24h, et  j’ai surtout vu la gare du Nord… Je me disais « Tiens, quand on est touriste de passage comme ça, dans une ville, que retient-on du voyage et dont on ne parle jamais quand on rentre ? Pour moi, ce jour-là, c’était les gens assis, à terre, à droite à gauche, les sans-abris. Je me suis mise dans la peau de ceux qu'on ne regarde pas, entre le jour et la nuit, le froid et la solitude. J’ai eu de parler de ceux qu’on ne regarde pas vraiment et dont on parle peu, j’ai eu envie de leur donner une voix, c’est aussi pour cela que je m’exprime en « je », j’estimais que c’était une perspective intéresse. J’ai vraiment écrit en 10 minutes, c’est sorti tout seul, comme si c’était le sans-abri qui s’exprimait.

L-Post : Vous écrivez des chansons depuis dix ans, le plus difficile est-il d’écrire ou de composer ?

Aucun des deux, j’écris d’abord les paroles, puis je compose au piano. Une fois que j’ai le texte, la musique vient assez naturellement. C’est vrai que j’écris des chansons depuis que je suis toute petite, j’avais 9 ou dix ans, la première fois. J’ai déjà plus d’une cinquantaine de chansons personnelles. Je compose depuis l’âge de 14 ans, j’ai une chaine YouTube sur laquelle j’ai commencé à poster mes compositions et quelques covers. Je compose de plus en plus

L-Post : Vous êtes étudiante en 3ème Bac Droit à l’ULiège, d’où vient cette envie d’être artiste, de vouloir chanter ?

Je fais de la musique depuis l’enfance. J’ai toujours eu envie d’en faire. A 5 ans, j’étais inscrite au solfège, à 9 ans, je me suis mise au piano. Et je me souviens, rapidement après avoir entamé le piano, avoir dit à maman un soir que j’avais envie d’écrire une chanson. Mes parents ne sont pas issus du milieu artistique donc, je ne sais pas vraiment d’où vient cette envie, mais voilà. Maman m’a regardée et m’a dit « ok », dubitative (rires), et le soir même, j’avais écrit ma première chanson, elle s’appelait « l’Horloge ». J’ai conservé le texte d’ailleurs.

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