WALLONIE

La réforme des services de soins de santé de première ligne sur les rails

Belga

NAMUR. En avril dernier, le Gouvernement wallon à l’initiative de la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale (PS), lançait les « Assises de la première ligne » aussi nommées Proxisanté. Cette démarche participative vise à repenser les services de soins et de santé de demain en Wallonie et à définir des mesures et des actions concrètes pour poursuivre l’amélioration de la santé des Wallonnes et des Wallons. Les résultats de ces mois de travaux et de rencontres avec la base ont abouti ce samedi 17 décembre à la présentation des premières conclusions.  Pour l’occasion, l’assemblée du parlement wallon avait été redessinée et se composait d’une majorité de représentants des organisations professionnels de l’aide et du soin de santé du tissu wallon, de membres de l’Aviq et de la ministre wallonne de la Santé, naturellement. Ces Assises de la première ligne étaient annoncées depuis le début de la législature. Boostées malgré elles par la crise sanitaire, une première pierre est posée. Un décret est prévu pour l’automne prochain.

 La Santé en Wallonie, vers où va-t-on ?

Les premiers travaux de « Proxisanté » ont officiellement été clôturés samedi dernier. D’abord, ces assises ont donné lieu à une proposition de définition de la première ligne en Wallonie, définie par ses pairs et donc susceptible d’être modifiée.
Ainsi, la première ligne wallonne d’accompagnement et de soins « entend répondre aux besoins des personnes, de leurs proches et des professionnels et de leurs organisations, de manière équitable, tout au long de de la vie, dans le respect des droits des patients et en leur permettant d’exercer leur libre choix de manière éclairée. Cette première ligne assure l’accessibilité et contribue à la continuité des services dispensées à la population, de la promotion de la santé, sa prévention en passant par les soins. Pour y parvenir, elle met en place des stratégies de promotion de la santé, tient compte du projet de vie de la personne dans un esprit de collaboration entre les secteurs pour permettre l’adoption d'une vision globale et holistique de la personne et de ses besoins. »

Dans certaines zones minoritaires, un effort va devoir être fait pour mieux coller aux bassins de soins.

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