TRANSPORT FERROVIAIRE

Nouveaux contrats de gestion pour développer le rail belge : accueil mitigé des syndicats cheminots

De gauche vers la droite, le Premier ministre, Alexander De Croo, le CEO d'Infrabel (Benoît Gilson), le CEO de la SNCB (Sophie Dutordoir) et le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, tout sourire après la signature des nouveaux contrats de gestion. Photo: GREGORY DE LEEUW

La CGSP-Cheminots et la SLFP-Cheminots saluent la signature de nouveaux contrats de 10 ans à la SNCB et chez le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire, Infrabel. Mais ils estiment pour l’instant qu’il s’agit uniquement de chiffres concernant des objectifs à réaliser. Car, disent-ils, les moyens humains et financiers pour les atteindre ne sont pas disponibles. Le président de la CGSP-Cheminots, Pierre Lejeune observe que la SNCB a supprimé l’équivalent de l’offre de train pendant un mois en 2022 par manque de personnel. Par ailleurs, il dénonce les conditions de travail dégradées des cheminots à la SNCB mettant ainsi une pression supplémentaire dangereuse sur le personnel. Le discours est le même chez son homologue de la SLFP-Cheminots. « Une chose est d’avoir de nouveaux contrats de gestion que nous attendons depuis des années, mais une autre est d’avoir les moyens pour les concrétiser. Nous sommes perplexes. Il reste aussi un élément de l’équation qui n’est toujours pas solutionné : la signature d’un accord social qui doit permettre de revaloriser les différents métiers à la SNCB et d’augmenter le pouvoir d’achat des cheminots », rappelle Philippe Delhalle, président de la SLFP-Cheminots. Les nouveaux gains de productivité de 4,5% prévus dans le nouveau contrat de gestion de la SNCB risquent de caler la machine des négociations sociales… Celles-ci reprennent à la mi-janvier 2023.

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