Société

Un homme armé d’un couteau blesse six personnes en gare du Nord à Paris


Un homme armé d’un couteau a agressé mercredi matin six personnes à la gare du Nord à Paris, les blessant grièvement, a indiqué un porte-parole de la police. L’agresseur a été blessé par balles à plusieurs reprises par la police et transporté à l’hôpital, a indiqué la police. Les motivations de l’homme n’étaient pas immédiatement claires, a ajouté le porte parole du ministère de l’Intérieur.

La gare du Nord est l’une des plus fréquentées d’Europe et un lien majeur entre Paris, Londres et le nord de l’Europe. La police a sécurisé la zone après l’attaque, qui a eu lieu vers 6h45.

La SNCF a, d’ores et déjà, précisé que les trains fonctionnaient normalement et qu’il n’y avait aucun incident pour les usagers.

Que sait-on pour l’instant de cette attaque à la gare du Nord ?

Qu’un homme a blessé plusieurs personnes à l’arme blanche ce mercredi 11 janvier à la gare du Nord, avant d’être interpellé par la police. L’auteur de l’attaque, armé d’un poinçon, a fait cinq blessés, dont un agent de la police des frontières. On sait aussi que l’agresseur, neutralisé rapidement par les forces de l’ordre, est entre la vie et la mort, selon le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qui a remercié la police. Un slogan anti-gardien de la paix a été écrit sur le couteau du suspect: « ACAB » (Tous les flics sont des salauds). Pour Alliance, un des principaux syndicats, « cet attentat envers les protecteurs de la République montre une nouvelle fois qu’aujourd’hui, nos collègues risquent leur vie au coin d’une rue, le parvis d’une église, ou dans une mission du quotidien au sein d’une gare ».

« Les policiers ont fait usage de leur arme, écartant ainsi tout danger, pour eux mêmes et pour les voyageurs », a écrit le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin sur Twitter. La piste terroriste est écartée par le bureau du Procureur National Anti-terrorisme (PNAT) qui n’a pas été saisi de l’enquête. Mais une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre involontaire et confiée à la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. L’IGPN, la police des polices, a également été saisie afin de déterminer les conditions d’usage de leur arme par les policiers, précise le parquet de Paris.

Selon une source policière, contactée par L-Post, c’est un policier en repos de la brigade du réseau ferroviaire, en civil, qui est intervenu au moment où il quittait son service. Il serait blessé par ailleurs.

L’agresseur a été pris en charge sur place par les services de secours et qu’un périmètre de sécurité a été immédiatement déployé.

Hamid CHRIET, éditorialiste L-Post


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