CONTESTATION

La mobilisation contre la réforme des retraites va-t-elle relancer le souffle syndical en France ?

Des manifestants défilent lors d’un rassemblement dans le cadre d’une journée nationale de grève des travailleurs pour faire pression en faveur de hausses de salaires et de la fin de la réforme prévue des retraites à Paris le 29 septembre 2022. Bepress/ Photo Agency / KELLY LIN

La France à l’arrêt. Une journée d’action pour ce jeudi 19 janvier 2023. La promesse d’un « jeudi noir » avec une grève dans les secteurs des transports, de l’éducation, de la santé et des manifestations dans les rues des grandes villes françaises pour protester contre la réforme des retraites voulue par le président de la République, Emmanuel Macron et présentée, le 10 janvier dernier, par la Première ministre Elisabeth Borne. Une réforme qui, si elle est votée par l’Assemblée nationale, portera l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans… et qui est rejetée par une très large majorité des Français.

Dans la foulée de la présentation de ladite réforme, les principaux syndicats tenaient une conférence à la Bourse du Travail à Paris et annonçaient une première journée d’action pour ce 19 janvier. Le front syndical à nouveau réuni autour de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT (Confédération général du travail, proche du Parti communiste) depuis 2015, et Laurent Berger, président de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) depuis 2012. Soudain, les syndicats rappelaient qu’ils sont vivants et bien vivants, alors que durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, celui-ci les avait ignorés sous prétexte du dialogue direct et d’un encéphalogramme quasi plat du mouvement syndical en France.

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