SECURITE

Selon l’AWSR, les conducteurs wallons restent accros à leur téléphone au volant

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A l’occasion de la journée mondiale sans téléphone portable, le 6 février, l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) entend faire relever un défi de taille aux automobilistes wallons : passer une journée sans user de notre téléphone, ce précieux moyen de communication qui nous rend ultra connecté... aussi au volant.  Combien d’entre nous y arriveront ? A priori, pas grand monde… Selon une étude de l’AWSR, 69% des Wallons sont accros à leur téléphone. Cette dépendance se traduit hélas aussi sur la route avec près d’un Wallon sur deux qui déclare utiliser son téléphone au volant, au moins occasionnellement. C’est dangereux, on le sait, même en possession d'un kit mains libres. Interrogés sur les raisons qui les poussent à le faire, 36% des Wallons déclarent ressentir une pression à être joignables. Celle-ci provient du milieu professionnel mais également de l’entourage proche, et ça on le sait beaucoup moins. Dès lors, le 6 février prochain, l’AWSR veillera à sensibiliser les Wallons à cette réalité, pour la sérénité et la sécurité de tous sur les routes.

La « nomophobie », autrement dit la peur panique de ne plus disposer de son téléphone portable, touche un grand nombre d’entre nous. Selon une étude réalisée par l’AWSR (soit 2 300 conducteurs wallons âgés entre 18 et 65 ans interrogés), la majorité des Wallons (82%) considèrent en effet leur téléphone comme un élément indispensable dans leur vie et un wallon sur 2 (54%) déclare que regarder son téléphone est la première chose qu’il fait en se levant le matin. Plus largement, il ressort qu’en moyenne 69% des Wallons ont une forme d’addiction au téléphone portable.

Résister à décrocher

Sur les routes, cette dépendance peut avoir de graves conséquences. Nous avons tous déjà pu  observer la conduite hasardeuse d’un conducteur affairé à son téléphone. Or, l’étude de l’AWSR révèle que les accros au téléphone ont une probabilité 2 fois plus élevée de l’utiliser au volant que les autres.  Notre réalité hyper connectée, la nécessité d’être informé rapidement et l’impression de devoir être joignable tout le temps, constituent sans aucun doute les raisons principales qui incitent à utiliser son téléphone en conduisant.

L’étude de l’AWSR révèle en effet que de nombreux conducteurs wallons déclarent utiliser leur téléphone au volant par peur de ne pas se montrer immédiatement disponibles pour leurs proches (26% soit 1 sur 4) ou pour leur milieu professionnel (17% soit près d’un sur 5), 4 conducteurs sur 10 (41%) disent consulter leur téléphone au volant simplement par réflexe et enfin, 1 conducteur wallon sur 3 (30%) par crainte de manquer une info importante.

En Wallonie, une moyenne de 15 accidents avec tués ou blessés par semaine sont liés à l’usage du téléphone au volant

 

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