Société

Journée mondiale de lutte contre le cancer : 185 000 vies sauvées en 30 ans

Campagne contre les cancers.

À l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, ce 4 février, la Fondation contre le Cancer met en évidence le nombre de vies supplémentaires sauvées 5 ans après un diagnostic de cancer au cours des trois dernières décennies. On estime qu'au cours de ces 30 ans, 185.000 personnes supplémentaires ont survécu au cancer, rien qu'en Belgique. Cela signifie qu'une vie est sauvée toutes les 90 minutes ! Ces données sont le résultat de progrès en matière de recherche scientifique, de traitements plus performants mais aussi d'une meilleure prévention et d'un dépistage précoce. En cette journée de sensibilisation, on vous rappelle que La Fondation contre le Cancer s’est associée au Secteur du Cinéma en Belgique, dans le cadre de la campagne «  1 ticket de cinéma pour la vie ». Ce samedi, pour chaque place de cinéma vendue dans l’un des 65 cinémas partenaires, 1 euro sera reversé à la Fondation contre le Cancer. 185.000 vies sauvées en près de 30 ans, c’est une vie sauvée en moyenne toutes les 90 minutes. 90 minutes? C'est le temps d'un film. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Augmentation spectaculaire du taux de survie 5 ans après le diagnostic de cancer

185 000 vies supplémentaires en trois décennies…Ce calcul du nombre supplémentaire de vies sauvées a été effectué par la Fondation Registre du Cancer. Si les taux de mortalité par cancer étaient restés au niveau de 1989, il y aurait bien eu 185 000 décès supplémentaires en Belgique au cours des trois dernières décennies. Ces décès évités sont donc autant de vies supplémentaires sauvées grâce aux progrès de la lutte contre le cancer. Cela représente une augmentation spectaculaire du taux de survie 5 ans après le diagnostic de cancer.

Tous cancers confondus, la Fondation Registre du Cancer estime qu'environ 185 000 vies ont été sauvées (133 000 hommes et 53 000 femmes). Chez les hommes, on dénombre 20 000 vies supplémentaires sauvées chez les patients atteints de cancer de la prostate et 14 000 chez ceux atteints de cancer du côlon. Chez les femmes, on dénombre 15 000 vies supplémentaires sauvées, tant pour le cancer du sein que pour le cancer du côlon.

Continuer à financer la recherche 

Ce sont ces vies sauvées, toujours plus nombreuses, qui incitent la Fondation contre le Cancer à  poursuivre le financement des recherches les plus prometteuses et les plus innovantes dans les universités belges. Sans oublier le financement d’initiatives et de projets qui contribuent à une meilleure prévention et au bien-être des personnes atteintes de cancer et de leur entourage.

En près de 30 ans, la Fondation contre le Cancer a soutenu près de 1000 projets de recherche, avec des résultats très prometteurs. Cela s’est fait via des Grants Scientifiques pour la recherche fondamentale et clinique sur le cancer, des financements exceptionnels tel les Grants Advanced Technology Equipment (financement d’équipements de pointe), les Grants Organ Saving treatment and improvement of quality (financement des projets visant la préservation des organes et de ce fait, de la qualité de vie) ou encore les Grants Cancer Prevention Research  (financement de projets de recherche pour une meilleure prévention).

Les avancées remarquables de la recherche scientifique

La recherche scientifique est le moyen le plus efficace de faire progresser la lutte contre le cancer. C'est pourquoi la Fondation contre le Cancer soutient la recherche fondamentale et clinique dans les différentes universités belges en finançant notamment des bourses d'études postdoctorales, tant en recherche clinique que fondamentale.

Les deux grandes avancées récentes de cette recherche scientifique sont l'oncologie de précision et l'immunothérapie. Grâce à la connaissance des mécanismes moléculaires du cancer, il est désormais possible de mieux identifier le traitement le plus efficace pour chaque patient. Sur le plan moléculaire, certains cancers, tels que le cancer du sein et du poumon, peuvent être caractérisés et traités en fonction de leur sous-type, ce qui permet d’avoir recours à des traitements plus efficaces.

Dans l'Union européenne, on peut dire qu’environ 40 % de tous les cas de cancer pourraient être évités.

 

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