A 36 ans, Georges-Louis Bouchez s’est solidement installé dans le rôle de trublion de la politique belge francophone. C’est du moins ce que diraient ses adversaires qui aiment fustiger ses prises de position en les taxant, souvent de dérapages ou de provocations. Ceux qui l’aiment préfèrent penser que le président du MR met le doigt là où cela fait mal, sans concession. Même dans son propre camp, ses sorties suscitent parfois des remous. Quant à lui, il réfute toute idée d’être un fonceur irréfléchi, il préfère défendre une méthode. Nous avons passé un long moment avec celui que l’on surnomme GLB, non pas pour parler de « politique partisane », mais pour tenter de mieux cerner la personnalité de celui qui nous dit, défendre un style de communication : « Quand je parle, j’aime être compris ». Découvrez le premier volet d’un entretien intimiste avec le président du MR (1/2). Il se dévoile. Mais la politique n’est jamais loin. Il charge Paul Magnette, président du PS qui change d’avis quand il soulève une tempête ou « Les Engagés » (ex-CH) qui manquent de « corpus idéologique ». Il avoue sa sympathie pour l'avocat bruxellois, Me Marc Uyttendaele, le mari de l'ancienne ministre socialiste, Laurentte Onkelinx.
L-Post : Si je vous demandais de vous définir en quatre mots, quels seraient-ils ?
Georges-Louis Bouchez (après vingt secondes de silence) : Enthousiaste, passionné, travailleur et déterminé…
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