Paroles menacées : l’ULB solidaire avec les chercheurs en danger
Journaliste / Secrétaire de rédaction
BRUXELLES. L’engagement de l’ULB pour les libertés académiques l’a conduite à placer l’année 2023 sous le signe de la défense et de la solidarité à l’égard des chercheurs et chercheuses en danger, en collaboration avec la Maison des Sciences humaines de l’ULB. Afin de témoigner de son engagement pour sensibiliser à la cause de l’exil scientifique et de la liberté académique, l’université propose une série d’événements dès ce mois de février placés sous le label «Paroles menacées: chercheurs et chercheuses en danger». Le thème de la liberté académique sera ainsi mis en relation avec les libertés de création artistique, journalistique et intellectuelle. L’exposition « Poser pour la liberté » est à voir du 17 février au 16 mars.
Poser pour la liberté
Cette exposition est le résultat du projet photographique RESTRICA (Regards sur les exils scientifiques contraints d’hier et d’aujourd’hui), initié en 2018 par la chercheuse Pascale Laborier (Université de Nanterre, curatrice) et Pierre-Jérôme Adjedj, photographe français installé à Berlin. L'expo « Poser pour la Liberté / Standing for Freedom » retrace, à travers des témoignages et des récits photographiques, les parcours de scientifiques exilés, la façon dont l’exil a impacté leurs recherches mais aussi leurs histoires individuelles. Lors de l’inauguration de l’exposition ce 16 février seront présentés des travaux de cartographies virtuelles qui mettront en valeur le parcours de chercheurs en exil accueillis à l’ULB au cours du siècle passé.
Un engagement, deux objectifs
A travers cet engagement, l’université entend favoriser l’accueil des chercheurs et chercheuses en danger et la collaboration internationale avec eux, en les incluant activement dans la production scientifique et en leur ouvrant des espaces pour parler de leur trajectoire. Mais aussi créer une communauté scientifique universelle et solidaire, et des espaces de réflexion collective sur les contraintes à la production de la connaissance, sur le métier de la recherche et sur le patrimoine scientifique de l’exil.
