Une partie du chantier du tram paralyse depuis le début du mois de février, et au moins pour 17 jours à ce qu'on nous dit, totalement le cœur historique de Liège, à savoir le quartier et la rue Féronstrée. Informée le jour même du démarrage de cette phase du chantier, la Ville a veillé à ce que les mesures d’accompagnement de celui-ci soient respectées. Afin de s’assurer que Tram’Ardent puisse réaliser une communication correcte, la date de démarrage du chantier a d’ailleurs été postposée au lundi 6 février. D’abord surpris eux aussi, puis épuisés par cette désespérante absence de communication claire, les commerçants voisins se souhaitent courage et résistance chaque matin. De son côté, l'ASBL Société Royale du Commerce Liégeois exige des explications quant à la situation inacceptable pour ces commerçants qui subissent des travaux causant un préjudice considérable pour leur survie, obligeant les piétons à slalomer sur le chantier à l’aide de stewards mis à leur disposition. A Liège, en Féronstrée ou ailleurs, la gestion de cet interminable chantier lancinant n’a pas fini de faire et du mal et du bruit.
« C’est inadmissible » balance Jean-Luc Vasseur, Président de l’ASBL Commerce Liégeois, « ce chantier et sa gestion ne cessent de nuire à l’image des commerces ». La Société Royale du Commerce Liégeois réclame « une indemnisation à la hauteur du préjudice subi et un agenda de travaux communiqué 4 semaines à l’avance minimum ce qui permettrait au moins d’organiser les horaires et commandes des commerçants. »
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