Après le scandale Qatargate au Parlement européen, un nouveau scandale menace les institutions européennes. Le dossier est lié à l’Afrique subsaharienne : « Somaliagate ». Ce mardi 7 février, l’ancien candidat aux élections présidentielles en Somalie, Abshir Arden Ferro, a dénoncé des faits de corruption similaires au Qatargate. Celui qui s’est mué en lanceur d’alerte a fait sa sortie en compagnie de ses avocats, Me Xavier Argenton et Me Etienne Arnaud, inscrits au barreau de Paris. L'OLAF, l'office européen de lutte antifraude a été alerté, de même que le parquet national financier de Paris.
Tout débute en 2014 où Abshir Aden Ferro est sollicitée par le biais de sa société de consultance Abshir Advisors (http://www.abshiradvisors.com) en vue de constituer un consortium pour répondre à un appel d'offres européen de l’EEAS (Service Européen pour l’Action Extérieure) en Somalie. Ressortissant franco-britannique, il est spécialisé dans la sécurité. L’offre devait permettre la création d'un camp sécurisé dans la zone aéroportuaire de Mogadiscio, elle représentait un montant près de 99 millions de dollars HTVA. La sécurité demeure un point crucial dans ce pays d’Afrique subsaharienne qui a connu 30 années de guerre tribale et où aujourd’hui chaque tribu en garde des stigmates.
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