Agression sur le personnel de la SNCB : 50 agents de sécurité supplémentaires en 2023

A l’issue d’une réunion de concertation avec les syndicats du rail (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom), la SNCB s’est engagée à recruter 50 agents de sécurité supplémentaires (agents Securail) en 2023 en plus des 100 recrutements prévus en 2023. Par ailleurs, certains trains problématiques vont bénéficier d’un deuxième accompagnateur dissuader toute tentative d’agression à l’égard du personnel de train. Il est aussi question de relancer les brigades TICO (Ticket control team), des agents qui montent à bord des trains de pour procéder à des vérifications des billets de façon aléatoire. En 2022, la SNCB a recensé 1.900 cas d’agressions sur le personnel des trains et des gares, la tendance à la hausse se confirme car 200 agressions ont été signalées en janvier 2023 contre 130 en janvier 2022.

La direction de la SNCB et les syndicats ont décidé de prendre le problème des agressions sur les cheminots à bras le corps. Une réunion de concertation a rassemblé ce jeudi 16 février la direction et les syndicats (CGSP-Cheminots, CSC-Transcom) à la suite de la procédure de la sonnette d’alarme tirée par les représentants des travailleurs la semaine dernière. Même si les agressions sont aussi un phénomène de société, il apparaît que le maznque de personnel empêche l’entreprise ferroviaire d’affecter un effectif suffisant dans les gares et dans les trains. A l’issue de la réunion de ce jeudi, un certain nombre d’engagements ont été pris par la direction de la SNCB.