OTAGES OCCIDENTAUX EN IRAN

Iran : Berlin montre la voie de la fermeté face au régime des mollahs

Le 21 février 2023, l'Iran a condamné à mort Sharmahd « pour corruption sur terre en planifiant et en dirigeant des actes terroristes ». Il est photographié ici le 6 février 2022 assistant à la première audience de son procès à Téhéran. AFP

Après la condamnation à mort, pour « terrorisme », à Téhéran, d’un ressortissant irano-allemand, Berlin a annoncé ce mercredi vouloir expulser deux diplomates iraniens. Cela peut sembler être peu de choses, mais cette décision est un exemple de fermeté pour d’autres pays confrontés à la brutalité et au chantage de l’Iran. Dont la Belgique qui continue à vouloir échanger le diplomate terroriste Assadollah Assadi contre l’otage belge Olivier Vandecasteele… Le sort du travailleur humanitaire suscite une mobilisation sans faille en Belgique pour demander au Gouvernement fédéral de tout faire pour obtenir son retour au pays.

Mardi, une agence de presse proche des milieux sécuritaires iraniens annonçait la condamnation à mort du dissident irano-allemand (résidant de longue date aux Etats-Unis) Jamshid Sharmahd. C’est durant l’été 2020 que l’homme, âgé de 67 ans, avait été kidnappé à Dubaï par les services secrets iraniens qui l’avaient ramené en Iran. Il était accusé par la justice iranienne d’être impliqué dans un attentat qui avait fait quatorze morts dans une mosquée de Chiraz en avril 2008.

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