GENK. Un 8ème Centre de Prise en Charge des victimes de Violences Sexuelles (CPVS) a ouvert ses portes le 28 février dernier en province de Limbourg. Les victimes limbourgeoises pourront désormais accéder à des soins médicaux et à un soutien psychologique, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. A ce jour, toutes les provinces flamandes disposent de leur propre CPVS. Comme dans les autres centres, des preuves peuvent être recueillies par des infirmières légistes et la possibilité de déposer plainte sur place à un inspecteur des mœurs sera garantie.  Par ailleurs, 65,4% des victimes passées par un CPVS depuis leur création ont décidé de porter plainte, soit 6 fois plus que dans un circuit traditionnel. Le CPVS du Limbourg est situé sur le campus Sint-Jan du Ziekenhuis Oost-Limburg de Genk. A l'initiative de cette ouverture, on retrouve la Secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité, Sarah Schlitz qui mise sur l’ouverture totale de 10 CPVS d’ici la fin de l’année et continue de plaider pour la création totale de 14 centres sur le territoire national, soit un par parquet.

Les violences sexuelles touchent chaque année des milliers de Belges, et très majoritairement des filles et des femmes. Depuis le début de leur existence en 2017, les CPVS ont accueilli plus de 7370 victimes, un chiffre qui augmente au fur et à mesure que de nouveaux centres ouvrent. Les prochains centres qui ouvriront cette année seront situés à Namur et à Arlon.

Malheureusement, les victimes ont encore trop souvent l’impression d’avoir une responsabilité dans leur agression.