DEBAT A JURBISE

Quand Georges-Louis Bouchez (MR) et Theo Francken (N-VA) exposent leurs points communs et leurs divergences

Georges-Louis Bouchez (à gauche) et Theo Francken (à droite) entourant la bourgmestre de Jurbise Jacqueline Galant jeudi soir à Jurbise. LPost / Philippe BOURGUET

Le président du MR et le député-bourgmestre de Lubbeek ont exposé leurs positions sur différents thèmes jeudi soir à Jurbise, dans la salle communale Jacques Galant, lors d’une conférence consacrée à l’avenir de la Belgique. Georges-Louis Bouchez et Theo Francken s’accordent sur les mauvaises performances de la Wallonie en matière de chômage, d’enseignement, de relance, etc. Mais sur le plan institutionnel, le premier ne partage pas la volonté du second et de son parti (N-VA) d’imposer un Etat confédéral en Belgique avec davantage de régionalisation de matière. « Pour votre projet d’Etat confédéral, vous n’aurez jamais de majorité et aucun partenaire francophone ne vous suivra dans cette voie, pas plus que les autres partis flamands d’ailleurs », soutient Georges-Louis Bouchez. Il raconte comment la N-VA a voulu faire un bébé dans le dos du MR lors de la formation du gouvernement fédéral en 2020… Pour le second, la position du MR refusant toute discussion profitera plutôt aux partis extrémistes en Flandre et poussera la N-VA à se tourner vers le PS. « L’ADN de notre parti est un nationalisme ouvert, inclusif et pas exclusif comme celui du Vlaams Belang. Pourquoi le MR veut nous pousser dans les bras du PS ? », a rétorqué Theo Francken. Malgré la pluie de ce jeudi 9 mars, un petit comité d’accueil composé principalement d’affiliés du syndicat socialiste, Setca, a souhaité la bienvenue aux deux responsables politiques.

En arrivant ce jeudi 9 mars vers 19h40 à l’entrée du site abriant la salle Jacques Galant à Jurbise, l’on est accueilli par une poignée de militants et d’affiliés du syndicat socialiste, Setca. Malgré la pluie de ce jeudi soir, ils ont tenu à souhaiter, à leur manière, la bienvenue au président du MR, Georges-Louis Bouchez et au député-bourgmestre de Lubbeek, Theo Francken (N-VA-) attendus pour une conférence consacrée à l’avenir de la Wallonie : pancartes avec des messages explicites et fumigènes. La voiture du premier, arrivé avec une demi-heure, a croisé les manifestants, mais sans s’arrêter ; quand le  second a rappliqué quelques minutes après lui, ceux-ci étaient déjà partis. Mais leur action n’est pas passée inaperçue. Une petite équipe de la police locale veille au grain pour éviter tout dérapage, mais il n’y a eu aucun débordement.

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