DELIT D'INITIE

Délit d’initié : D’Onofrio « satisfait » de l’ordonnance de non-lieu, Fornieri va se défendre avec « sérénité » devant le tribunal correctionnel

Fondateur de Mithra, François Fornieri s'associe à d'autres actionnaires pour demander la démission de quatre administrateurs indépendants de la biopharma wallonne.

La Chambre du conseil du tribunal de première instance de Liège a rendu ce mardi 14 mars une ordonnance renvoyant le fondateur et ancien CEO de Mithra, François Fornieri ainsi que Samuel Di Giovanni, fondateur de Protection Unit et ex-CEO de la société de gardiennage devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’un dossier de délit d’initié concernant l’achat et la vente d’actions de la société pharmaceutique. La Chambre a toutefois rendu un non-lieu concernant Lucien D’Onofrio dans le même dossier estimant qu’il « n’existe pas de charges suffisantes de culpabilité » pouvant laisser croire qu’il aurait bénéficié d’informations privilégiées de la part de François Fornieri. L’ancien agent de joueurs se dit « satisfait » de l’ordonnance le concernant. Par la voix de ses avocats, François Fornieri indique qu’il se défendra devant le juge de fond « avec sérénité dans les éléments à charge du dossier qui s’amenuisent au fur et à mesure de la procédure ».

Attendue avec impatience par les différents acteurs dossier, l’ordonnance de la Chambre du conseil du tribunal de première instance concernant un dossier de délit d’initié impliquant François Fornieri, fondateur et ex-CEO de Mithra Pharmaceuticals ; Samuel Di Giovanni, fondateur et ex-CEO de l’entreprise de gardiennage, Protection Unit et l’ancien agent de joueurs Lucien D’Onofrio est tombée ce mardi 14 mars. Concernant ce dernier, la Chambre du conseil a prononcé un non-lieu estimant qu’il n’existe pas de charges suffisantes prouvant que Lucien D’Onofrio aurait utilisé des informations privilégiées données par François Fornieri pour acheter des actions Mithra pendant une période suspecte (quelques jours avant le lancement d’un nouveau médicament susceptible de booster l’action de Mihra en bourse, mais le projet a été abandonné après). « S’il est exact que des investissements substantiels ont été effectués par Lucien D’Onofrio (en nom propre et via une personne morale) en période suspecte et qu’il s’agit de deux personnes qui sont/ont été proches, la Chambre du conseil note que Lucien D’Onofrio possédait déjà précédemment des actions en particulier des actions Mithra, dont les acquisitions se sont échelonnées dans le temps tandis que l’état du marché est susceptible d’expliquer ces investissements », lit-on dans l’ordonnance.

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