JUDICIAIRE/TERRORISME

Attentats de Bruxelles : 7 ans plus tard, retour sur un fiasco

La photo d'illustration montre des messages sur le mur commémoratif, lors de la commémoration des attentats terroristes de 2016 à Bruxelles, à la station de métro Maelbeek Maalbeek, le jeudi 22 mars 2018. BELGA

 Ce mercredi 22 mars 2023, il y aura sept ans jour pour jour. C’était le 22 mars 2016. Un peu plus de trois mois après les attentats de Paris, qui avaient été préparés pendant plusieurs mois (dans la plus grande tranquillité) à Bruxelles, la guerre s’invitait au cœur de la capitale de l’Europe. Bilan : 32 morts (hors les kamikazes) et 340 blessés. La Belgique payait, ce jour-là, des années d’impréparation, de laisser-aller et d’absence totale de « culture de la sécurité ». Sept ans plus tard, le procès des attentats, pour important et bien mené qu’il soit, révèle d’autres faiblesses de l’Etat… Ce mercredi 22 mars marquera une triste anniversaire et sera surtout un moment de se rappeler, une fois encore, des victimes et leur rendre hommage.

Le mardi 22 mars, à 07h58, deux fortes explosions dévastent, à quelques secondes d’intervalle, le hall des départs de l’aéroport de Bruxelles-National. L’une des explosions s’est produite à hauteur du comptoir d’enregistrement d’un vol American Airlines pour New-York, l’autre à celui d’un vol de Brussels Airlines pour Tel Aviv. Dans le contexte de l’époque, l’attentat ne fait aucun doute. Les destructions sont énormes. Au vu de l’espace immense dans lequel elles se sont produites (un espace qui a donc atténué le souffle des explosions), il est évident que l’on n’est pas, cette fois, en présence de ceintures explosives, comme ce fut le cas à Paris, quelques mois plus tôt, mais de charges beaucoup plus importantes : ce sont des dizaines de kilogrammes d’explosifs qui ont détonné. Les lésions constatées sur les morts et les blessés confirment cette première impression : beaucoup ont été touchés aux jambes et dans les parties basses du corps, ce qui implique que les charges se trouvaient au niveau du sol, donc dans des bagages.

A 9h11, alors que l’on est encore en train de prodiguer les premiers soins aux victimes, une nouvelle déflagration secoue la capitale européenne. Elle se déroule, cette fois, dans une rame de métro, à la station Maelbeek, à trois cents mètres à peine du siège des principales institutions de l’Union européenne…

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