MANQUEMENTS A LA SECURITE

SNCB : pas d’hydrant pour éteindre un incendie à l’atelier de Forest

La CGSP-Cheminots de Bruxelles dénonce des manquements à la sécurité à l'atelier de la SNCB à Forest. Belga

Un électromécanicien de la SNCB a été victime, mercredi 22 mars, d’une électrocution lors d’une intervention sur un train à l’atelier de Forest. Il a été transporté à l’hôpital Joseph Bracops à Anderlecht pour recevoir des soins. Ses jours ne sont pas en danger. Mais la CGSP-Cheminots de Bruxelles a appel à l’inspection sociale pour constater des manquements à la sécurité. L’agent qui a reçu la décharge électrique ne disposait pas du matériel conforme pour effectuer sa tâche. La SNCB a été mise en demeure pour apporter des améliorations. Mais selon nos informations, dans le hall 5 de l’atelier de Forest ne dispose pas d’hydrant, ce qui signifie qu’en cas d’incendie, les pompiers n’auront pas de borne pour puiser de l’eau afin d’éteindre le feu. De plus, il est situé juste à côté de l’atelier TGV…

L’atelier de Forest de la SNCB s’est de nouveau retrouvé sous les feux des projecteurs ce mercredi 22 mars. Et pour cause. Un électromécanicien y a reçu une forte décharge électrique, alors qu’il intervenait sur un train de l’entreprise ferroviaire qui était en entretien. D’après la régionale bruxelloise de la SNCB, « l’agent devait mesurer les résistances électriques du matériel ferroviaire mis en révision dans cet atelier (Hall 5) ». Il a été transporté à l’hôpital Joseph Bracops à Anderlecht pour être soigner. La SNCB a confirmé l’opération, mais en se voulant rassurant à propos de l’état de santé du cheminots électrocuté. « Nous confirmons qu'il y a eu un accident de travail à l’atelier de Forest. Il s'agit d'un électricien qui faisait un entretien sur une voiture et qui a reçu une décharge électrique lors d’une mesure de tension. Notre collègue est resté conscient durant tout l’accident mais a été emmené à l’hôpital, notamment pour des brûlures aux mains. Il est depuis lors rentré chez lui », a expliqué Marianne Hiernaux, porte-parole de la SNCB.

Vous voulez lire la suite de cet article ?

Cet article premium
est réservé à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné ?
Connectez-vous

Pas encore abonné ?
Abonnez-vous
à L Post pour promouvoir la pluralité de la presse. L-Post n’est financé par aucun grand groupe et dépend uniquement des lecteurs. Informer avec rigueur et indépendance a un coût.

Soutenez L Post et le journalisme indépendant : BE85 0689 4115 0106