SOCIETE

Bosser le soir et le week-end ? Un travailleur sur quatre estime que c’est ce qu’attend l’employeur

Les entreprises de moins 20 travailleurs doivent, d’ici la fin du mois de mars, avoir conclu des accords concrets sur le « droit à la déconnexion » et les avoir inscrits dans une convention collective ou un contrat de travail. Une étude menée auprès de 1 364 travailleurs par Securex, partenaire en matière d’emploi et d’entrepreneuriat, montre qu’en Belgique, un travailleur sur quatre (25,8 %) a le sentiment que son employeur attend souvent de lui qu’il travaille en dehors des heures de travail. Dans ces organisations, les travailleurs sont 4,8 fois plus exposés au risque de burn-out. Cependant, parmi les travailleurs qui choisissent eux-mêmes de travailler en dehors des heures de travail, le risque de burn-out diminue à hauteur de 2,6 fois. « Un cadre concret pour le droit à la déconnexion favorisera certainement le bien-être des travailleurs, à condition qu'il n'y ait pas d'obligation de déconnexion pour tout le monde. Exiger radicalement de chaque employé qu'il se déconnecte pourrait avoir un effet nocif », prévient Jacqueline Jost, conseillère en prévention pour le bien-être psychosocial chez Securex.

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